Dans le cadre de ses visites de prise de contact le Premier ministre, ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation Général de division Abdoulaye MAIGA s’est rendu ce lundi 2 décembre 2024 au siège de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE), à Badalabougou où il a rencontré le président, les commissaires et le personnel de l’Autorité Indépendante de Gestion des Élections (AIGE). Le Premier ministre, accompagné du ministre délégué auprès du chef du Gouvernement, chargé des Réformes politiques et du Soutien au processus électoral Mamani NASSIRE, a salué le travail accompli par l’AIGE et félicité ses membres pour les résultats obtenus…
Dans son discours, le Général de division Abdoulaye Maïga a mis l’accent sur l’importance de l’axe 8 de la lettre de cadrage du Gouvernement, qui inclut la création des conditions nécessaires à des élections transparentes, inclusives et apaisées, lesquelles marqueront la fin de la Transition.
Il a rappelé l’engagement du Gouvernement à avancer rapidement tout en restant prudent : «Le gouvernement fera des efforts pour aller vite, mais nous n’allons pas confondre vitesse et précipitation», a-t-il affirmé.
Objectif, venir les saluer, leur expliquer les missions de son gouvernement et leur demander de faire des bénédictions pour la cohésion entre les maliens.
Pour le chef du Gouvernement, la lettre de cadrage du président de la transition, cet acte découle de deux messages.
A travers cet acte, le Chef de l’Etat réitère son attachement au retour à un ordre constitutionnel apaisé et sécurisé.
En insistant sur la création de conditions, le chef de l’Etat, selon le général de division Abdoulaye MAIGA, invite le gouvernement à beaucoup plus de synergie dans sa démarche.
«Je voudrais rassurer l’opinion nationale et internationale que dans cette mission qui nous a été confiée, nous ferons l’effort d’aller vite. Nous faisons attention à ne pas confondre la vitesse et la précipitation», a-t-il dit.
Cette démarche se justifie, selon lui, par le fait que le pays sort d’une crise jugée très complexe.
«Nous ne pouvons pas nous payer le luxe d’aller à une crise postélectorale. Le Mali sort d’une crise complexe majeure, que le bon Dieu nous préserve d’une crise post-électorale. En tout cas, nous ne ménagerons aucun pour l’organisation d’élections transparentes et apaisées», a-t-il affirmé.
Raison pour laquelle, dit-il, le Chef de l’État a insisté sur la création de conditions favorables pour atteindre l’objectif.
Pour ce faire, il a assuré l’AIGE de l’engagement du gouvernement à la lui donner l’appui nécessaire pour l’organisation de bonnes élections.
Au passage, il a insisté sur le caractère inclusif du processus gage de réussite à ses yeux.
A cet effet, il a invité tous les acteurs du processus électoral, notamment les partis politiques et les organisations de la société civile à accompagner l’AIGE et le gouvernement pour l’atteinte des objectifs assignés à son équipe.
Au cours de cette rencontre, le président de l’AIGE, Me Moustapha CISSE, a saisi l’occasion pour présenter un résumé des activités menées par l’institution depuis sa création.
Il ressort de son propos que l’ensemble des coordinations de l’AIGE sont déjà mis en place à Bamako et l’intérêt du pays, mais également au niveau des consulats et Ambassades à l’étranger.
L’AIGE, dit-il, c’est 6 400 agents, dont 5525 hommes et 937 femmes.
«Nous attendons de vous un accompagnement fraternel, de responsabilité, et de devoir à accomplir», a-t-il plaidé.
Au-delà des missions, la devise de l’AIGE est de concevoir l’ensemble des outils dont l’administration de l’AIGE aura besoin, à l’image des actes types, la formation des membres des coordinations.
«Nous sommes responsables, investis de services de mission public, nous devons pourvoir les exercices dans les règles de l’art», dit-il assuré.
Pour ce faire, l’AIGE entend faire l’inventaire des moyens mis à sa disposition.
Abdoulaye OUATTARA
ÉchosMédias