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Ou le sieur Abdoul Karim Konaté dit Empé s’est fait payer en monnaie de singe, durant ses 4 ans à l’Office du Niger, par ses collaborateurs ou alors l’ex PDG de la plus grosse entreprise hydro agricole au Sud du Sahara, ex Ministre aussi, s’est fait rattraper, en réalité, par sa mauvaise gestion de gouvernance, longtemps cachée sous une méthode généreuse de faire taire la presse, dans le style de Bakary Togola à l’adresse de IBK un jour pour les politiciens?…

Dans tous les cas, au crépuscule de sa carrière, ce Rapport de 83 Pages du Bureau du Vérificateur Général sur sa gestion est une tâche extrêmement noire, pour celui qui conduit les destinées d’un grand parti comme l’ADEMA et dont les conséquences peuvent être affligeantes pour lui dans le futur !

Rien qu’à remarquer, au-delà du Pôle Économique et Financier saisi pour certains de ses collaborateurs, la saisine de la Cour Suprême est en fait pour son ressort, car c’est un ancien Ministre.

Il faut remarquer deux faits dans ce rapport, un brûlot sur la méthode de détournement employée à l’Office du Niger, qui ne vont pas en sa faveur.

1- Les opérations de vérification annoncées en Avril 2024 ont porté sur les exercices des années 2020, 2021, 2022, 2023 et 2024 (jusqu’au 31 Mars) alors même que l’ancien PDG a été nommé en Janvier 2020 et relevé en Mars 2024.

2- Mr Konaté, qui n’a jamais été défendu par ses anciens collaborateurs dans ce vaste détournement de milliards de F CFA, même durant le principe contradictoire (ni verbalement, ni par écrit) s’est fait « ballader » dans les locaux du Bureau du Vérificateur Général, à la veille de la publication dudit rapport, se contentant de rédiger pour le patron du BVG, une lettre confidentielle, en date du 18 Novembre, où dans le contenu, le désespoir se le dispute à la résignation.

Le sulfureux rapport reproche surtout de graves infractions à la Loi Pénale : une trentaine de recrutement à l’emporte pièce, sans tenir compte de l’organigramme de l’entreprise et surtout sans l’aval du Conseil d’Administration ;  des véhicules de service tenus en sa propriété ou distribués en haut lieu ; des mis à disposition de carburant, 1 500 litres sans support par exemple, pour plus de 112 millions ; plus de 270 millions de contrat pour la presse ; et last but no least, des déguisements ou des faux semblants de marchés, pour plus de 3 milliards, pour la même personne, qui se fait compétir entre ses 5 entreprises, la même personne qui a mis EDM.SA à genoux et qui fournit aujourd’hui l’obscurité aux millions de maliens en prenant ensuite la fuite….un véritable brigandage financier)

Si le PDG Konaté de l’Office du Niger a pu faire comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, c’est qu’en amont, ses services financiers et techniques, donc ses proches collaborateurs, lui ont permis de faire dérouler le lit de ce banditisme financier (au Mali certes, dire non au chef pour une bonne gouvernance vous conduit, soit au garage, soit au licenciement, mais n’est ce pas la meilleure vertu face à la gestion du bien public dont on répondra tôt ou tard).

Approché par le Vérificateur Général sur le rapport provisoire en Octobre dernier dans les locaux de l’Office du Niger, pour le principe du contradictoire, l’on tombe des nues ; ni dans les discussions verbales, les collaborateurs n’ont pu défendre leur PDG absent ; et quand il s’est agit de remplir la colonne observations des graves accusations, ils ont écrit partout : PAS DE COMMENTAIRES. Un aveu alors pour justifier des milliards détournés par de petits jeux d’un « Koroboro boutiquier » qui semble faire faillite ?

Quoique qu’il en soit, l’ex PDG Konaté ne sera pas au bout de ses peines, car il devrait chercher en 10 jours les justificatifs d’abord de ces détournements de contrats (tâches réalisées par sa presse de 270 millions FCFA et  surtout, expliquer comment une même personne donne l’illusion de compétir contre 4 entreprises qui lui appartiennent toutes, pour un marché ouvert de milliards de F CFA, devenus un vrai faux marché restreint.

Parti se faire écouter au Bureau du Vérificateur Général, le mis en cause s’insurge le 18 Novembre auprès du Chef qu’on ne lui a pas laissé signer le compte rendu de la séance, compte rendu qu’il n’aurait pas vu en conclusion. Peut-être le sera-t-il devant le Procureur Général de la Cour Suprême chez qui il comparaîtra si la présente saisine prospère !
Source : Le Ségovien

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