L’Alliance des États du Sahel a pris ses responsabilités en construisant une nouvelle architecture sécuritaire, alors les actions de la CEDEAO ou les partenariats avec la France pour éradiquer le terrorisme dans la région ont été inefficaces, a déclaré à Sputnik Afrique l’analyste burkinabé Lianhoué Imhotep Bayala…
Le plan d’action pour la sécurité établie par le Burkina Faso, le Mali et le Niger montre que les Africains « sortent victorieux » lorsqu’ils s’attaquent à leurs propres problèmes avec une vision sérieuse et stratégique, a déclaré à Sputnik Afrique l’analyste burkinabé Lianhoué Imhotep Bayala.
« C’est une réponse efficace aux entreprises de déstabilisation extérieure et une dissuasion face aux valets locaux du colonialisme. Cela va avec une harmonisation des renseignements qui empêche les terroristes de se déplacer impunément au Burkina quand ils attaquent le Niger ou de se repositionner au Niger quand ils attaquent le Mali. C’est une réponse efficace et cohérente à la menace djihadiste », affirme-t-il.
Le Tchad aurait intérêt à se rapprocher de l’Alliance des États du Sahel en matière de défense, alors que la présence militaire française a été « inopérante » et que la CEDEAO s’est aussi montrée « inefficace » dans la lutte contre le terrorisme.
« La sécurité de cette zone dépend de l’entrée du Tchad dans l’AES, ne serait-ce que via l’alliance de défense, sans appartenir forcément à la Confédération. Le Tchad pourrait véritablement bénéficier de leur expertise », affirme l’analyste.
Source : Sputnik
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