Dans l’enseignement supérieur, des observateurs soutenaient que « les professeurs les plus gradés sont généralement du troisième âge. Les jeunes sont souvent relégués au second plan car ils sont taxés d’incompétents et d’inexpérimentés ». Mais ces derniers temps, la tendance est en train d’être inversée. Ces jeunes professeurs se démarquent ces temps-ci par leur savoir-faire. Ils se disent tout aussi habiles que les vétérans…
Moctar Sidibé maître de conférences en sciences de l’éducation, a pris la première fois la craie à l’université à l’âge de 27 ans. Il dit avoir forcé l’admiration de ses apprenants et de ses autres collègues dès ses premiers instants. Il ajoute que « Mon allure jeune, n’a pas été un handicap majeur dans l’exercice de ma profession ». Au contraire, cela a été un plus pour lui. Ce jeune maitre de conférences soutient que sa jeunesse « a provoqué un réel émerveillement du côté des étudiants, ainsi que de ses collègues enseignants ».
Dr Yacouba Dogoni sociologue, est lui aussi jeune professeur à l’Université, il affirme avoir de bons rapports avec ses étudiants. Résultat selon lui, de la qualité de ses prestations. Il indique : « je suis arrivé jeune et beaucoup de jeunes se voyaient déjà en moi. J’étais leur référent. Et déjà, chaque fois que je prenais le micro en réalité, tout le monde était attentif ».
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Ces jeunes professeurs ont su faire de leur jeunesse un atout majeur pour ainsi créer une relation de confiance avec leurs étudiants. C’est du moins l’avis de ces étudiants rencontrés dans une faculté à la cité universitaire de Kabala. « Les jeunes professeurs de l’enseignement supérieur sont compétents et convaincants » témoigne un étudiant à l’université de Bamako.Un autre renchérit « Les jeunes professeurs d’université apportent une énergie et une façon de se renouveler dans le milieu académique ».
Source : Studio tamani