Dans un texte publié mercredi 20 novembre, Choguel Kokalla Maïga réagit a réagi à son limogeage par le Président de la Transition, le Général Assimi Goïta…
« Ah, je viens d’apprendre que le Premier ministre est démis de ses fonctions ! Enfin le Nil est arrivé au Caire ! », a réagi, dans la nuit de mercredi à jeudi, Choguel Maïga quelques heures après son limogeage et celui de son gouvernement par le Général Assimi Goïta, président de la transition malienne.
L’ancien Premier ministre ne cache pas sa conviction d’avoir été victime d’un « complot politique ». « Depuis 2023, certaines institutions de la Transition se sont organisées pour me cibler », écrit-il, dénonçant des manœuvres visant à l’« affaiblir politiquement ».
Il pointe du doigt plusieurs stratégies qu’il considère comme des tentatives de déstabilisation, notamment la création de 100 nouveaux partis politiques « clandestinement », des réunions secrètes avec « des tenants de l’ordre ancien » et des dissidences orchestrées au sein du M5-RFP.
« Pourquoi et au bénéfice de qui ? », s’interroge-t-il, multipliant les accusations contre ce qu’il présente comme un complot. « Tout a été mis en œuvre pour m’éliminer politiquement », affirme-t-il.
Malgré son limogeage, Choguel Maïga conserve une posture de résistance. « Nous resterons toujours au service du Mali éternel ! Tout le reste est passager ! », lance-t-il, manifestant sa volonté de continuer à peser sur la scène politique malienne.
Ce départ intervient après un meeting politique du M5-RFP le 16 novembre, où Maïga avait déjà laissé transparaître des tensions internes.
Choguel Maïga avait été nommé Premier ministre en juin 2021, à la suite de la « rectification » de la transition opérée par les militaires. Ces derniers avaient renversé le régime d’Ibrahim Boubacar Keïta neuf mois auparavant, installant alors le duo Bah N’Daw-Moctar Ouane.
Apanews
AC/APA
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