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Selon des informations du Service de renseignement extérieur russe, Washington envisagerait l’organisation d’élections en Ukraine comme un moyen de remplacer Volodymyr Zelensky. La création d’un parti pro-américain, appelé à intégrer la Rada, serait également en préparation…

SVR : les États-Unis prépareraient des élections en Ukraine en vue de remplacer un Zelensky «trop présomptueux» 11 nov. 2024, 14:25 © RIA Novosti Volodymyr Zelensky s’exprime lors du sommet de l’Union européenne à Bruxelles. Suivez RT en français sur Telegram Selon des informations du Service de renseignement extérieur russe, Washington envisagerait l’organisation d’élections en Ukraine comme un moyen de remplacer Volodymyr Zelensky. La création d’un parti pro-américain, appelé à intégrer la Rada, serait également en préparation.

Lire aussi WSJ : L’équipe de Trump discute d’un nouveau plan pour mettre fin au conflit ukrainien

Le bureau de presse du Service de renseignement extérieur (SVR) a déclaré ce 11 novembre que, selon les informations reçues, la direction du département d’État américain explorerait «des options pour remplacer la direction actuelle de l’Ukraine, si nécessaire».

«L’un des moyens « légitimes » envisagé par Washington pour écarter Volodymyr Zelensky, « devenu trop présomptueux », est la tenue d’élections présidentielles et parlementaires l’année prochaine, alors que les hostilités avec la Russie se poursuivent», selon le rapport.

La désignation des candidats à ces élections ukrainiennes, auxquelles travaillent les États-Unis, se fera «en coordination avec le Département d’État», a indiqué la SVR. «Les ONG américaines sélectionneront des organisations publiques locales pour surveiller les élections», poursuit le communiqué.

Dans le même temps, le Service déclare que, d’après les informations reçues, le principe américain «pas un mot sur l’Ukraine sans l’Ukraine» n’est «rien de plus qu’un « bel emballage »».

Création d’un nouveau parti, pro-américain

En outre, le SVR signale que des activistes ukrainiens, «financés par l’Occident», ont commencé à discuter de la création d’un nouveau parti. Celui-ci viserait, selon les Services de renseignement russes, à occupant un créneau pro-américain lors de la prochaine campagne électorale.

«Selon le Département d’État, une telle force politique devrait entrer à la Rada et devenir un élément important du système de contrôle pour tout dirigeant ukrainien», ajoute le SVR dans son communiqué. Le mandat du président ukrainien Volodymyr Zelensky a expiré en mai 2024.

Le 28 mai, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la Rada et son président restaient à ses yeux les seules autorités légitimes en Ukraine. Il a ajouté que la loi martiale devait être levée pour que l’élection présidentielle puisse avoir lieu.

Dans une interview à un quotidien italien, publiée fin octobre, le chef du bureau de la présidence ukrainienne, Andriy Iermak, avait déclaré que les élections en Ukraine se tiendraient «immédiatement» après la fin des hostilités.

Conflit ukrainien : Zelensky rejette toujours l’idée d’un cessez-le-feu

Le 7 novembre, lors d’un sommet de la Communauté politique européenne à Budapest, Volodymyr Zelensky a réitéré son refus de discuter de tout cessez-le-feu avec la Russie ou de lui faire des «concessions». Le même jour, celui-ci a déclaré sur sa chaîne Telegram avoir eu une «bonne et productive conversation» avec Donald Trump.

La veille, citant trois sources proches de ce dernier, le Wall Street Journal évoquait une «idée» au sein du bureau de transition de Trump, selon laquelle le plan de Trump pour mettre fin au conflit impliquerait la création d’une zone démilitarisée de 1 300 kilomètres de long.

Une proposition qui s’accompagnerait de la promesse de Kiev de ne pas rejoindre l’OTAN «pendant au moins 20 ans» en échange de quoi les États-Unis continueraient à «injecter» des armes en Ukraine. «Nous n’envoyons pas d’hommes et de femmes américains pour maintenir la paix en Ukraine.

Et nous ne payons pas pour cela. Demandez aux Polonais, aux Allemands, aux Britanniques et aux Français de le faire», avait déclaré au quotidien américain un membre de l’équipe du futur président.

Donald Trump a déclaré à plusieurs reprises qu’il pourrait «régler le problème en 24 heures» s’il était réélu à la Maison Blanche. Une déclaration qu’il a notamment faite en février 2023 lors d’un discours à Palm Beach, en Floride, peu avant le premier anniversaire du conflit.

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Source : RT en français

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