En prélude à la célébration de la Journée mondiale du diabète, le ministère de la Santé et du Développement social, en collaboration avec la Fédération nationale des diabétiques du Mali (FENADIM), et l’ONG Santé diabète, a organisé une conférence de presse, le 12 novembre 2024 pour annoncer l’événement…
Le thème de cette année est : «Le diabète et le bien-être ». Selon les organisateurs ce thème a pour but de placer le bien-être au cœur de la prise en charge des personnes souffrant de cette maladie chronique, afin de leur garantir une meilleure qualité de vie.
Le diabétologue Dr. Bah Traoré déplore que 1600 enfants diabétiques sont en suivi à l’hôpital du Mali avant de signaler que le mauvais comportement alimentaire. Et de poursuivre que 851000 personnes se promènent avec le diabète dans notre pays.
Ajoutant que sur le plan mondial, le diabète fait 5 millions de décès par an. Il a rappelé que le diabète est une maladie qui se définit par une glycémie trop élevée en permanence .
Il existe trois formes principales de diabète à savoir le diabète de type 1, 2 et gestationnel. Concernant le diabète gestationnel, Dr. Traoré dira que le diabète gestationnel est également appelé « le diabète de grossesse ».
Selon lui, le diabète gestationnel est une augmentation du taux de sucre dans le sang, dépisté pour la première fois pendant la grossesse et qui disparait généralement à l’accouchement. Il a précisé que le diabète est une maladie environnementale et non transmissible.
Il prévient les malades que l’avenir des enfants diabétiques effondra après le programme « Life for child ».
Concernant les progrès réalisés dans le cadre de la lutte contre le diabète au Mali, et la stratégie mise en place par l’État pour promouvoir le bien-être des personnes atteintes du diabète, Dr. Alou Bagayoko du ministère de la Santé et du Développement social a fait savoir que plusieurs réalisations ont été faites dans la lutte contre le diabète.
Il s’agit la création de la Maison de prévention de la prise en charge du diabète, de la création de l’ONG Santé diabète, de la mise en place de l’équipe de la médecine de point G contre le diabète, la création du service d’endocrinologie et du diabète. Ajoutant aussi l’intégration des soins du diabète dans des hôpitaux.
Il a annoncé que plusieurs spécialistes ont été formés par l’État. Dr. Bagayoko a témoigné que beaucoup de médicaments sont prescrits à l’AMO pour soulager les personnes diabétiques. Les conférenciers ont indiqué que l’accès ininterrompu à des soins de qualité et abordable est essentiel au bien-être des personnes vivant avec le diabète.
Ils précisent qu’avec un accès approprié aux soins du diabète et un soutien au bien-être du patient, toutes les personnes atteintes du diabète avaient la possibilité de bénéficier d’une meilleure qualité de vie. Ils ont déploré que des millions de personnes atteintes de diabète soient confrontées à des défis quotidiens pour gérer leur maladie à la maison, au travail et à l’école.
Selon les spécialistes en santé, les personnes diabétiques doivent faire preuve de résilience, d’organisation et de responsabilité, ce qui a un impact important sur leur bien-être physique et mental.
Ils ont conseillé que le comportement alimentaire est mauvais pour la prise en charge du diabète. Auparavant, le représentant de l’OMS, Dr. Ousmane Sy a rassuré que la lutte contre le diabète est l’une des priorités de son Organisation.
Tous au siège de l’Association malienne de lutte contre le diabète (AMLD) ce jeudi 14 novembre pour célébrer la Journée mondiale du diabète.
Mahfila Coulibaly
ÉchosMédias