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La lutte contre la culture illicite du chanvre indien s’intensifie grâce à la vigilance citoyenne et la clairvoyance de l’antenne OCS de Bougouni…

Le dimanche 27 octobre 2024, des habitants de Manakorola, dans la commune rurale de Dodo, région de Bougouni, ont alerté les autorités sur la culture illégale de chanvre indien par deux villageois. Ces derniers avaient même entamé les premières récoltes de cannabis dans des champs situés près du village.




L’antenne régionale de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) a rapidement informé le procureur du Tribunal de grande instance de Bougouni, ainsi que les autorités régionales. Le colonel-major Fousseyni Kéïta, directeur de l’OCS, a donné son aval pour ouvrir une enquête et localiser les champs.

Le lendemain, une équipe dirigée par le commissaire de police Danseni Kone, un enquêteur chevronné, a été constituée pour localiser les cultures et interpeller les suspects. Grâce à leur travail discret, l’équipe a pu recueillir des informations précises sur l’emplacement des champs.

Le mardi 29 octobre, une opération d’intervention a été lancée, avec la participation directe du commissaire Kone. Deux cultivateurs ont été arrêtés sur place, où plusieurs pieds de cannabis de plus d’un mètre de hauteur ont été découverts. Les suspects ont avoué cultiver cette plante à des fins commerciales, profitant de l’absence de structures étatiques.

Le chef de village a également apporté son soutien à l’opération. Face à la quantité impressionnante de cannabis, et avec l’autorisation du procureur, l’équipe a détruit une partie des cultures tout en prélevant des échantillons pour les besoins de l’enquête.

Selon des sources, ce cannabis artisanal est très recherché, notamment dans les zones d’orpaillage et chez les voisins. Le mercredi 30 octobre, les deux suspects ont été présentés au tribunal de grande instance de Bougouni et placés sous mandat de dépôt.


Les investigations se poursuivent pour identifier d’autres complices et démanteler les réseaux de distribution. Cette opération n’est pas un cas isolé, puisque la première découverte de cannabis dans la région remonte au 3 septembre 2024, également grâce à la vigilance des habitants.

Cette affaire souligne l’importance de la collaboration entre la population et les forces de l’ordre dans la lutte contre les activités illégales. Le succès de cette opération à Bougouni démontre que la vigilance citoyenne et la réactivité des autorités peuvent avoir un impact significatif sur la lutte contre le trafic de drogues. Les investigations se poursuivent, renforçant l’espoir d’un environnement plus sûr pour la communauté.*_



Bamananden

Source : Journal Kojugu Kelebaa JKK

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