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Ils sont arrivés au pouvoir étant colonel, donc après avoir enjambé une quinzaine de galons ; ce qui situe déjà le long et laborieux chemin parcouru ainsi que le mérite personnel de chacun du quintette. A la manette depuis quatre ans, le Mali, jadis sous un joug semi-colonial (si ce n’est colonial), est nettoyé de tous ces virus, forces et organisations obscurantistes appelés Barkhane, Minusma, Cédéao. Le pays a récupéré les zones occupées du Nord symbolisées par Kidal…

Les Forces armées maliennes (FAMa) sont lourdement équipées et contrôlent quasiment tout le territoire national. Sans parler du respect dû au Mali dans les allées des Nations U02nies grâce à une diplomatie impulsée par les 5 (+1).  C’est au vu de tous ces trophées de guerre que le Dialogue inclusif inter-malien a instruit de nommer le groupe au grade de général. Une recommandation juste exécutée par le conseil des ministres. Pas de débat !

La nouvelle est tombée au soir du mercredi 16 octobre 2024  et émane d’une décision du Conseil des ministres du jour. Libellé intégral :

“Le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

– Au grade de Général d’Armée à titre exceptionnel : Colonel Assimi Goïta de l’Armée de Terre.

– Au grade de Général de Corps d’Armée à titre exceptionnel : Colonel Malick Diaw de l’Armée de Terre ;

Colonel Sadio Camara de la Garde nationale du Mali ;

Colonel-major Ismaël Wagué de l’Armée de l’Air ;

Colonel Modibo Koné de la Garde nationale du Mali.

– Au grade de Général de Division à titre exceptionnel : Colonel Abdoulaye Maïga de la Direction Générale de la Gendarmerie nationale.

– Au grade de Général de Division :

Général de Brigade Daoud Aly MOHAMMEDINE de l’Armée de Terre ;

Général de Brigade Abdrahamane Baby de l’Armée de Terre ;

Général de Brigade Abdoulaye Cisé de l’Armée de Terre ;

Général de Brigade Moussa Moriba Traoré  de la Direction des Transmissions, des Télécommunications et de l’Informatique des Armées ;

Général de Brigade Kéba Sangaré de l’Armée de Terre”.

Garde à vous mes généraux !

Le Dialogue inclusif inter-malien avait recommandé de nommer au rang de général (à titre exceptionnel) les quatre autres officiers qui ont composé le Comité national pour le salut du Peuple, tombeur du régime du président Ibrahim Boubacar Kéita, en l’occurrence Assimi Goïta, actuel président de la Transition ; Malick Diaw, président du Conseil national de transition ; Sadio Camara, ministre de la Défense et des anciens combattants ; Modibo Koné, directeur général de l’Agence nationale de la Sécurité d’Etat ; et Ismaël Wagué, ministre en charge de la Paix et de la Réconciliation nationale. Le Conseil des ministres a exaucé cette volonté du peuple malien, en élargissant la mesure au “6e” des 5 ex-colonels, Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, porte-parole du gouvernement, ainsi que cinq autres officiers méritants.Ça, ce sont les faits et passons au contenu des faits.

Le nouveau quintuor de généraux (+1) a su agir, depuis sa prise du pouvoir et du destin du Mali en main, de sorte que le pays reste debout au milieu d’une vague d’adversité féroce, voire d’animosité imposée par des forces extérieures.

Souveraineté retrouvée, sa dignité restaurée !

Jeunes, patriotes et engagés pour leur patrie, avec eux, le Mali fait son chemin sur la voie de sa vraie indépendance, avec sa souveraineté retrouvée, sa dignité restaurée à travers le renforcement de son outil de défense, et son intégrité territoriale recouvrée avec la défaite des groupes terroristes qui ont compris qu’ils ne sont plus en terrain conquis et qui ont replié vers l’Algérie. Qui l’eut cru quand on sait que le Mali dans un état pessimiste d’enlisement, de délitement et d’affaissement il y a quatre ans ?

En effet, le pays était occupé par 5100 militaires français avec 6 bases militaires dans le Nord du pays et sur la base d’un accord inique de défense légitimant leur présence ; par 14 000 civils et militaires des Nations unies sous les auspices de la Minusma patrouillant partout à leur guise ; par des terroristes présents partout. La corruption, la concussion, le népotisme, l’affairisme et la mal-gouvernance relevaient de l’ordre normal des choses.

L’Armée prend le pouvoir le 18 août 2020. Une transition est établie qui n’a pu faire face à la pression étrangère. L’Armée procède alors à un deuxième réaménagement du pouvoir (le 24 mai 2021) pour que la Transition prenne une trajectoire sans ambiguïté, avec au sommet des autorités qui cultivent la fibre nationale et patriotique, exaltant les valeurs nationales, avec en toile de fond, la refondation de l’Etat.

Les vassaux coloniaux sont alors mobilisés. La Cédéao et l’Uémoa sont instrumentalisées à bloc contre le peuple malien, avec la volonté de détruire une nation innocente et la soumettre au néocolonialisme. L’armée a le soutien de son peuple assoiffé de rétablir sa totale souveraineté, et qui sort en millions d’individus à travers le monde, le 14 janvier 2022, pour dire non à l’ingérence et au néocolonialisme.

Résultats : la France a quitté et son accord de défense résilié, la Cedeao a plié bagages, la Minusma est partie, les terroristes sont vaincus. Kidal, qui échappait au contrôle du pays depuis 2012 est revenue dans le giron malien grâce à une éclatante victoire des FAMa sur les forces du mal un certain 14 (encore) NOVEMBRE 2023.

Sur un tout autre plan, l’Administration est mise au travail, et la lutte contre la corruption et la délinquance financière en pleine ferveur, des centaines de dossiers étant en instruction au niveau du Pôle économique et financier du Mali. Que dire de la récente de la Cour d’assises spéciale sur les gros dossiers brûlants de la nation et ces milliards volés et restitués au Trésor public ou en passe de l’être. La finalité de tous ces efforts, c’est la sécurisation totale du territoire national et l’organisation d’élections libres, transparentes, crédibles et les moins contestables possibles. Nos jeunes officiers ont fini par créer de l’émulation partout en Afrique et ailleurs de par leur vision et leur unité d’action.

La création de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) procède de cette vision commune entre le Burkina, Le Mali et le Niger.

Qui sont-ils ?

Pour en revenir à nos 5 (+1) généraux, chacun joue pleinement sa partition dans la marche en avant du Mali, le cumul des actions leur ayant valu la reconnaissance du peuple, puis de la nation, via des galons.

Général Assimi Goïta

Le leader incontesté, c’est le général d’Armée Assimi Goïta, avec comme force de caractère, son grand amour pour le Mali, et son engagement pour la défense des intérêts des Maliens. Le président français Emmanuel Macron, tout comme les chefs d’Etat de la Cédéao ne diront pas le contraire. Il leur a tenu tête et les a battus à plate couture.

Les efforts colossaux déployés par l’homme pour rendre au Mali sa souveraineté à travers une armée digne de ce nom, équipée, autonome et capable de faire face à toutes les situations ne sont plus à démontrer. Sans compter les concessions faites au quotidien pour permettre aux Maliens de ne pas sentir l’inflation qui frappe de plein fouet le monde entier, la revalorisation des légitimités traditionnelles, ou encore son renoncement volontaire à un tiers de son fonds de souveraineté au service des couches défavorisées de notre pays… En un mot, il est le gardien du Temple Mali qui agit, plutôt que de parler pour ne rien dire ! Son parcours ?

Assimi Goïta est né en 1983 à Bamako. Il est président du CNSP du 19 août 2020 au 18 janvier 2021 et chef de l’État du Mali du 24 août au 25 septembre 2020, puis vice-président de la Transition à partir du 25 septembre 2020. Il reprend officiellement la tête du Mali le 24 mai 2021.

Il est membre de l’ethnie des Miniankas, fils d’un officier des Forces armées maliennes (feu le capitaine Bakary Goïta), il est formé dans les académies militaires du Mali et fréquente notamment le Prytanée militaire de Kati et l’Ecole militaire interarmes de Koulikoro. Il dirige les forces spéciales maliennes dans le Centre avec le grade de colonel. Il est ainsi confronté à l’insurrection djihadiste au Mali. Le 24 août 2020, l’acte fondamental adopté par le CNSP fait de lui de facto le chef de l’État du Mali. Il est désigné vice-président de la Transition le 21 septembre 2020. Le serment d’investiture a lieu le 25 septembre 2020. Le 24 mai 2021, peu après l’annonce d’un second gouvernement conduit par Moctar Ouane se caractérisant par la mise à l’écart de deux membres de l’ex-CNSP (les colonels Modibo Koné et Sadio Camara), Bah N’Daw, le Premier ministre et le ministre de la Défense sont interpellés puis conduits sous escorte militaire à Kati. Le lendemain, le colonel Assimi Goïta annonce avoir “démis de leurs prérogatives” le président et le Premier ministre, qu’il accuse de “sabotage” de la Transition, leur reprochant d’avoir formé un nouveau gouvernement sans se concerter avec lui, alors que la charte de la Transition lui confère un droit de regard sur le choix du ministre de la Défense et celui de la Sécurité, anciennement occupés par ses alliés Camara et Koné.

Du coup, Assimi Goïta devient président de la Transition par intérim. Le 28 mai, constatant la vacance à la présidence, la Cour constitutionnelle le déclare président de la Transition par succession constitutionnelle jusqu’au terme de la période transitoire. Rapidement, il tend la main à l’Union nationale des travailleurs du Mali, qui organise des grèves. Le 28 mai, il annonce que la fonction de Premier ministre reviendra à la coalition d’opposition Mouvement du 5 Juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP). Celui-ci désigne son chef, Choguel Kokalla Maïga, pour prendre la tête du gouvernement, ce qui est effectif le 7 juin, après la prestation de serment de Goïta à la Cour suprême.  En juillet 2021, une personne tente de poignarder Assimi Goïta à la Grande mosquée de Bamako, durant l’Aïd al-Adha, après la cérémonie et alors que l’imam se dirigeait vers la sortie du lieu de culte pour égorger le mouton. En décembre 2021, les “Assises nationales pour la refondation” proposent de prolonger la Transition de six mois à cinq ans pour mener des réformes politiques, Assimi Goïta suggère ainsi de tenir le référendum constitutionnel en janvier 2024, les élections législatives et sénatoriales en novembre 2025 et une élection présidentielle en décembre 2026. Cette proposition est discutée lors du sommet extraordinaire de la Cédéao du 9 janvier suivant. À l’issue de celui-ci, l’organisation, qui rejette également une proposition d’une transition de quatre ans, décide la fermeture des frontières avec le Mali, le rappel des ambassadeurs et un blocus économique.  Le 21 février, la Charte de la transition est effectivement amendée pour prolonger la durée de la Transition pour une durée indéterminée maximale de cinq ans. Par ailleurs, Assimi Goïta est inéligible à la prochaine présidentielle, sauf s’il démissionne de ses fonctions. Enfin, le président du CNT devient le successeur constitutionnel du président de la Transition.

Le 21 août 2022, il nomme Abdoulaye Maïga, Premier ministre par intérim pour remplacer Choguel Kokalla Maïga, hospitalisé depuis le 10 août 2022.

Une enquête d’opinion réalisée en 2023 par la fondation allemande Friedrich-Ebert-Stiftung indique qu’une très large majorité de citoyens maliens se déclarent satisfaits du régime de Transition présidé par Assimi Goïta.  La période de Transition se termine le 26 mars 2024 sans que des élections soient organisées. En parallèle, l’activité des partis est suspendue par la junte, qui interdit à l’ensemble des médias de couvrir leurs activités.

Le 10 mai, le Dialogue inter-malien propose de prolonger la Transition de deux à cinq années supplémentaires, de réduire le nombre de partis politiques, qui ne bénéficieront plus de financement public, et appelle Goïta à se présenter à la prochaine présidentielle, proposant que ce dernier et quatre autres membres de la junte soient promus au grade de général, proposition objet du présent article.

Général Malick Diaw

Pilier de la Transition en tant que président CNT, le général de corps d’armée Malick Diaw surprend lui de par sa modestie et son humilité. Tenant le perchoir avec dextérité et fermeté, il reste guidé par le seul objectif qui vaille : finir la Transition de la plus belle manière et mettre le Mali sur la voie du développement. Il ne cesse, en effet, de rappeler que l’un des problèmes majeurs de la Transition est le temps. “C’est le temps, notre ennemi… Je crois que cette Transition ne doit pas être une période d’essai. On l’a dit et on le redit. Nous allons à l’essentiel…”

Malick Diaw est né en 1979 à Ségou au Mali. Le 5 décembre 2020, il est élu président du Conseil national de Transition, l’organe législatif. Malick Diaw est élève du Prytanée militaire de Kati puis rejoint l’Ecole militaire interarmes de Koulikoro en 1998. Officier d’artillerie, il participe aux opérations au Nord-Mali entre 2013 et 2017.

Colonel des Forces armées maliennes, il joue un rôle important dans le coup d’Etat du 18 août 2020 au Mali et devient 1er vice-président du Comité national pour le salut du peuple jusqu’au 18 janvier 2021.

Général Modibo Koné

Le général de corps d’armée Modibo Koné né en 1977 à Bamako, est un officier militaire malien. Il est diplômé de l’école militaire de Kati, a étudié à l’école militaire de Koulikoro et a effectué des stages, notamment en Chine. Il a servi dans la Garde nationale malienne et a participé à des opérations militaires contre les rebelles du pays.

Koné était le 3e vice-président du Comité national pour le salut du peuple (CNSP).

Officier de terrain, le colonel Modibo Koné est un homme d’expérience pour avoir participé à plusieurs opérations sur le théâtre, en l’occurrence Assalam 1 et Assalam 2, Maliba, Badenko, Djiguitougou et Dambé.

Homme rigoureux, il a occupé successivement les fonctions suivantes : de 2008 à 2012, commandant de compagnie CDT ; de 2012 à 2016 commandant de Groupement régional-GNM-1 de Kayes ; de 2016 à 2018 chef de poste du commandement tactique à Koro, fonction qu’il exercera jusqu’aux événements du 18 août 2020.

Il fut nommé ministre en charge de la Sécurité. Avec lui, les Maliens, à Bamako comme dans les grandes agglomérations, vaquaient à leurs affaires sans crainte. La sécurité n’est pas à 100 % gagnée (zéro insécurité n’existe d’ailleurs nulle part dans le monde), mais avec lui à la manette les choses avaient commencé à véritablement bouger !

Après le renversement de Bah Daw en mai 2021, il est nommé à la tête des services secrets maliens à partir de juin 2021. Un choix éclairé du président Assimi Goïta, Modibo Koné étant un homme très discret et moins bavard. Des proches disent de lui que ce n’est pas quelqu’un de mondain qui aime discuter ; il fait très attention à ce qu’il dit et surtout à qui il le dit. Véritables traits caractéristiques d’un patron de la Sécurité d’Etat.

Général Sadio Camara

Le général de corps d’armée Sadio Camara a été de ceux qui ont compris dès le départ qu’il fallait redéfinir un nouveau destin pour la vaillante Armée du Mali, en la dotant des équipements qu’il faut et en réarmant le moral des troupes.

Une nécessité du moment que l’équipe Bah N’Daw n’a pas su apprécier à sa juste valeur et qui aura entrainé sa chute, lorsqu’elle commettra l’erreur de vouloir diviser et de mettre dos à dos les cinq ex-colonels. Une erreur qui lui aura été fatale ! Aujourd’hui, le temps a donné raison à Sadio Camara qui est en passe de gagner son pari au prix d’énormes sacrifices. En effet, l’Armée malienne est aujourd’hui l’une des armées les mieux équipées de la sous-région.

De la dotation de l’armée de vecteurs aériens à l’acquisition d’outils de renseignements à la pointe de la technologie, le général de corps d’armée Sadio Camara aura été de tous les combats, et en vrai soldat, parlant peu mais posant beaucoup d’actes concrets. La création, en parallèle aux efforts d’équipements, de nouvelles zones aériennes en est une illustration. Et les résultats sont aujourd’hui à la hauteur des attentes, les terroristes et autres narco-djihadistes qui faisaient la samba au nord et au centre se murant désormais dans une politique d’évitement des FAMa sur le terrain.

Avec lui, la Russie est devenue un partenaire stratégique du Mali tant dans le domaine militaire que sur d’autres plans.

Sadio Camara est né le 22 mars 1979 à Kati.  Ministre de la Défense et des Anciens combattants entre octobre 2020 et 14 mai 2021, puis depuis le 11 juin 2021 à nos jours, il fut acteur lors du coup d’Etat de 2020 aux côtés d’Assimi Goïta.

Sadio Camara est diplômé de l’Ecole militaire interarmées du Mali. Au moment du coup d’Etat de 2020, il était à la tête de l’école militaire de Kati, et recevait une formation militaire en République fédérative de Russie.

Les Etats-Unis ont imposé des sanctions à Camara en juillet 2023, pour ses liens supposés avec le groupe Wagner.

Général Ismaël Wagué

Le général de corps d’armée Ismaël Wagué est depuis le 5 octobre 2020, le ministre en charge de la Paix, de la Cohésion sociale et de la Réconciliation nationale.

Il est nommé chef d’état-major adjoint de l’armée de l’air le 17 mars 2019 à la faveur des limogeages massifs consécutifs au massacre d’Ogossagou.

Il était le porte-parole du Comité national pour le salut du peuple.

La réconciliation nationale étant l’un des grands chantiers de la Transition, ce sujet sensible est confié au général de corps d’armée Ismaël Wagué, l’homme qui, aux premières heures du coup d’Etat du 18 août 2020, a retenu l’attention de par son aisance dans la maitrise de la langue française en sa qualité de porte-parole de la junte.

Il est depuis au four et au moulin pour recoudre le tissu social malien fortement fissuré par tant d’années de crise. Ainsi, on l’aura vu parcourir le pays, de Kidal aux autres zones affectées du Centre, pour prêcher la réconciliation et le vivre ensemble. Sous sa gouverne, le Mali dispose d’une Politique nationale de réparation des victimes.

Général Abdoulaye Maïga

Le général de division Abdoulaye Maïga est né le 12 mai 1981 à Bamako. Il ne fait pas partie du groupe d’officiers (les 5 ex-colonels) qui a pris le pouvoir lors du coup d’Etat d’août 2020, mais il est nommé ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.  Il est nommé Premier ministre par intérim le 21 août 2022.

Le 24 septembre 2022, il critique violemment le gouvernement français à la tribune de l’ONU, estimant, après le retrait des militaires français de l’opération Barkhane, que le Mali avait été “poignardé dans le dos par les autorités françaises”. Il salue en revanche “les relations de coopération exemplaire et fructueuse entre le Mali et la Russie”.

Il a également sévèrement critiqué plusieurs responsables africains, comme le président nigérien Mohamed Bazoum, qu’il a accusé de ne pas être Nigérien, ou le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, en l’accusant de la “manœuvre” lui permettant de “conserver le pouvoir pour lui seul et son clan” en changeant la Constitution pour obtenir un troisième mandat. Il a également reproché au président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embaló, son “mimétisme” vis-à-vis des Nations unies.

Le “6e” des “5 généraux à titre exceptionnel”, Abdoulaye Maïga, un homme de principe qui n’a pas de temps pour s’accommoder des tergiversations à un moment où tout est priorité dans un Mali en crise.

Sa présence au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentrali…

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