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Les forces gouvernementales irakiennes ont éliminé le commandant de l’État islamique en Irak. Cette annonce intervient alors que Washington et Bagdad sont parvenus récemment à un accord sur le retrait des forces de la coalition dirigée par les États-Unis en Irak, après une longue présence militaire dans le pays…

Le Premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, a annoncé ce 22 octobre la mort de neuf dirigeants du groupe Daesh (autrement appelé État islamique ou par acronyme EI) en Irak, dont son chef local, au cours d’une opération menée dans le nord du pays.

Les forces antiterroristes ont «tué neuf terroristes, dont le soi-disant gouverneur de Daesh en Irak», identifié comme Jassim al-Mazrouei, connu sous le nom d’Abou Abdel Qader, ont précisé les autorités irakiennes dans un communiqué, ajoutant que les huit autres étaient des «dirigeants de première ligne des gangs de Daesh».

La mort du chef local de Daesh, éliminé par les forces gouvernementales, intervient alors que Washington et Bagdad sont parvenus récemment à un accord sur le retrait des forces de la coalition dirigée par les États-Unis en Irak, après une longue présence militaire dans le pays.

Plusieurs analystes cités dans la presse irakienne et arabe s’accordent à penser que les autorités gouvernementales irakiennes étaient en mesure de lutter contre les djihadistes de Daesh sans le recours à l’aide américaine et occidentale.  

Depuis des années, les responsables irakiens appellent régulièrement au retrait des forces de la coalition, et des pourparlers officiels visant à réduire la présence américaine dans le pays durent depuis des mois.

Une présence militaire de plus de deux décennies

En mars 2003, les États-Unis ont envahi l’Irak dans le cadre d’une campagne de bombardements massifs qui a dévasté de vastes zones du pays et ouvert la voie à la convergence des troupes américaines sur Bagdad.

L’invasion était basée sur des allégations qui se sont révélées fausses, selon lesquelles Saddam Hussein aurait caché des armes de destruction massive. Ces armes n’ont jamais été retrouvées.

La présence américaine a augmenté jusqu’à plus de 170 000 soldats en 2007. En décembre 2011, l’administration Obama avait négocié le retrait des forces et les dernières troupes de combat étaient parties, ne laissant derrière elles qu’un petit nombre de militaires, notamment un détachement de Marines pour garder l’enceinte de l’ambassade.

Mais en 2014, la montée en puissance du groupe État islamique et sa conquête rapide d’une large bande de territoire en Irak et en Syrie ont ramené les forces américaines, à l’invitation du gouvernement irakien.

En 2021, les opérations militaires de la coalition ont pris fin après que l’EI a perdu son emprise sur les territoires qu’il revendiquait autrefois, mais les États-Unis ont maintenu la présence de plus de 2500 soldats en Irak pour faire pression sur les milices soutenues par l’Iran, actives en Irak et en Syrie, et empêcher notamment Téhéran de faire passer des armes à travers l’Irak et la Syrie vers le Hezbollah au Liban, afin de protéger son premier allié, Israël.

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Source : RT en français

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