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Après le Burkina Faso, la semaine surpassée, l’ex-ministre d’Abdou DIOUF et de Macky SALL était à Bamako jeudi dernier. L’ex-chef de mission des Nations unies pour la Libye, le Sénégalais Abdoulaye BATHILY s’est vu confier la lourde tâche de resserrer les liens avec les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) et la CEDEAO…

En juillet dernier, le président sénégalais, Bassirou Diomaye FAYE a investi par ses pairs de la CEDEAO du rôle délicat de facilitateur dans ses relations avec l’AES.C’est ainsi que le président sénégalais a délégué son aîné, l’ex-ministre Abdoulaye BATHILY.
Nommé envoyé spécial de la présidence sénégalaise auprès de Niamey, Bamako et Ouagadougou, c’est par la capitale burkinabè que Bathily a commencé sa tournée jeudi 10 octobre.
L’émissaire a usé de toute sa diplomatie en assurant le Burkina de la solidarité du peuple sénégalais face aux attaques terroristes qui gangrènent le pays.
Concernant la création de l’AES, Abdoulaye BATHILY a estimé que des « États qui s’engagent ensemble pour des objectifs communs » c’était une très bonne chose.
À Bamako, suite à sa rencontre le jeudi 17 octobre 2024, avec le président malien Assimi GOÏTA, le discours de l’envoyé spécial n’a guère varié.
« Trois pays de cet espace régional ont décidé de constituer une organisation, l’AES. Le Sénégal considère que tout ce qui va dans le sens du raffermissement des relations entre deux, trois, quatre États, cinq États, au-delà, c’est une chose positive. Et ce que l’on peut faire en plus et en mieux, à deux, à trois, à quatre, il faut le faire, il ne faut pas attendre », a déclaré Abdoulaye BATHILY.
«Le président Diomaye FAYE m’a exprimé la volonté du Sénégal, avec le Mali, de chercher toutes les voies appropriées pour consolider les perspectives d’unité régionale, d’unité africaine sur la base des intérêts de nos peuples qui aspirent à cette unité-là», a-t-il poursuivi.
Bien entendu, a-t-il reconnu, il y a des problèmes au sein de la CEDEAO en tant qu’organisation. Mais de son avis, les peuples veulent continuer à vivre ensemble, à forger leur destin ensemble, à bâtir un avenir commun de progrès et de prospérité.
Après avoir pris congés de ses hôtes maliens, l’émissaire sénégalais pourrait se rendre au Niger.
Mais pour le moment, à Niamey, aucune date n’est annoncée concernant la venue de l’envoyé spécial de Bassirou Diomaye Faye.
Même si tout est possible en matière de diplomatie et de concessions mutuelles, rien ne garantit un succès de cette médiation au regard des positions actuelles, affichées de part et d’autre, notamment la ferme volonté des trois pays de l’AES des s’affranchir du giron de la CEDEAO.
La réforme de la CEDEAO, préconisée par la médiation sénégalaise, n’est pas une réponse à la préoccupation immédiate du moment dans les pays de l’AES, quand on sait qu’une réforme prend du temps.
Or, nous sommes dans les urgences et les contingences conjoncturelles qui nécessitent des réponses directes et immédiates, à l’instar du défi sécuritaire et des enjeux géopolitiques en cours à l’échelle mondiale.
Par Abdoulaye OUATTARA

ÉchosMédias

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