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C’était en faveur d’une rencontre avec les hommes de média que le candidat Djibril Barry a officiellement annoncé sa candidature, ce mercredi 16 octobre 2024 à la galerie Médina, en présence l’honorable Idrissa Sankaré et bien d’autres invités et membres de l’association Tabiltal PULAAKU.


Sept candidats au total a la conquête au poste du présidence…

Parmi les sept candidats, se figure M. Djibril Barry, membre fondateur et fervent défenseur de la culture peulh. Et est connu par son engagement de longue date au sein de l’association. Djibril Barry, expert comptable, est natif de Nioro du Sahel.

Selon la présentation liminaire de Djibril Barry l’homme de culture et Paix, Tabita Pulaaku est une association internationale dont les objectifs principaux sont la promotion du peulh et la fédération des populations peulh afin d’appuyer des programmes de développement socio-économique et culturel.

Dont, l’origine de l’association remonte au milieu des années 1990 à Bamako, lorsque les intellectuels peuls profitent du mouvement de démocratisation pour prendre la défense d’une culture peulh et faire la promotion d’une identité régionale.  En 1997, Tabital Pulaaku est créée, et en 2002 à Bamako Tabital Pulaaku Internationale voit le jour. Elle compte plusieurs branches, notamment :


DJIBRIL BARRY, UN HOMME PÉTRI AUX VALEURS CULTURELLES DE PAIX ET LA COHÉSION SOCIALE

Un homme avec une vision centrée sur la préservation de la culture peulh, Djibril Barry se présente comme le candidat de l’unité, désireux d’éviter toute division au sein de la communauté, l’héritage culturel des Peulh. «Nous qui avons vu naître cette association et qui l’avons façonnée, nous avons le devoir de la préserver. La culture peulh est un trésor inestimable qui va au-delà des frontières», a-t-il martelé Djibril Barry.

La promotion de la langue peulh est un devoir et une obligation. «C’est à travers elle que nous véhiculons notre identité et nos valeurs. Elle est un levier de cohésion sociale et de développement. La culture, lorsqu’elle est bien protégée, génère des emplois, contribue à l’économie et renforce les liens entre les communautés».

Un ensemble de valeurs, attitudes, comportements et modes de vie qui rejettent la violence et préviennent les conflits en s’attaquant à leurs racines par le dialogue et la négociation entre les individus, les groupes et les États.

Pour cause souhaite M. Barry Djibril aux candidats, d’aller au consensus, ou le report, pour empêcher la déchirure des membres frères au sein d’une même association.

Au cours de son intervention monsieur Barry rappelle également que l’association Tabital Pulaaku est avant tout un mouvement culturel, apolitique, dont l’objectif est de préserver les valeurs ancestrales. L’acculturation est une arme de destruction. Nous devons ouvrir les yeux pour protéger notre héritage.
Les querelles, les guerres prenant naissance l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix…

Dans sa conclusion, M. Barry propose des comportements et des modes de vie qui vont dans le sens d’une culture de la paix tels que la résolution pacifique des conflits, le dialogue, la recherche de consensus et la non-violence. Une telle approche éducative devrait par ailleurs être dictée par les objectifs de la culture de la paix.
Pour cause sollicite le candidat Djibril Barry, un consensus entre les candidats à la présidentielle du bureau exécutif de Tabiltal Pulaaku Mali. Et faire ensemble la promotion de la langue peulh est un devoir et une obligation. C’est à travers elle que nous véhiculons notre identité et nos valeurs. Elle est un levier de cohésion sociale et de développement. La culture, lorsqu’elle est bien protégée, génère des emplois, contribue à l’économie et renforce les liens entre les communautés.

Par contre, M. Djibril Barry déconseille le contexte électoral où il affronte d’autres candidats tels que Me Hassane Barry et Sékou Barry, Djibril Barry tient à souligner que sa relation avec ces figures ne date pas d’aujourd’hui. «Nous sommes des frères, des cousins, des amis.  Ce n’est pas une élection qui va nous diviser. Nous souhaitons tous un consensus et un processus dans le respect total des textes», affirme-t-il, tout en insistant sur l’importance d’une élection transparente et crédible. Et, il se dit prêt à accepter un report des élections si cela permet de garantir leur bon déroulement. «Je ne peux pas cautionner une élection non transparente. Si un report permet de mieux organiser ce scrutin, alors je l’accepte. Nous devons éviter à tout prix que ces élections deviennent un facteur de division au sein de la communauté peulh»

Bakary Mamadou COULIBALY
ÉchosMédias

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