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Une enquête approfondie du Bureau du Vérificateur Général (BVG) vient de mettre à jour de graves dysfonctionnements dans le secteur des cliniques privées à Bamako. Les résultats sont alarmants et soulèvent de sérieuses questions sur la qualité des soins dispensés et la protection de la santé des Maliens…
Un secteur mal régulé Le rapport du BVG révèle un manque flagrant de contrôle et de régulation des cliniques privées.
Malgré la présence de plusieurs organismes de contrôle, les irrégularités sont nombreuses : délivrance de licences illégales, absence de validation technique, ouverture de cliniques sans autorisation… Ces dysfonctionnements mettent en évidence l’urgence d’une réforme en profondeur.
Les risques pour la santé publique Ces pratiques illégales mettent en danger la santé des patients. En effet, les cliniques privées non réglementées peuvent proposer des soins de mauvaise qualité, utiliser des équipements défectueux ou encore prescrire des médicaments contrefaits.
Les conséquences pour les patients peuvent être dramatiques, allant de complications médicales à des infections nosocomiales.
Les recommandations du BVG Face à cette situation préoccupante, le BVG formule plusieurs recommandations :
Renforcement des contrôles : Les organismes de contrôle doivent être dotés de moyens supplémentaires pour mener des inspections régulières et sanctionner les établissements qui ne respectent pas la réglementation.
Clarification des responsabilités : Les rôles et les responsabilités de chaque acteur impliqué dans la régulation du secteur doivent être clairement définis.
Mise en place de critères stricts pour l’ouverture de nouvelles cliniques : Des critères démographiques et socio-économiques doivent être établis pour éviter une surconcentration de cliniques dans certaines zones.
Régulation des tarifs:Les tarifs pratiqués par les cliniques privées doivent être réglementés pour éviter les abus.
Abdoulaye OUATTARA
ÉchosMédias
