Les populations vivants dans les environs de la ville de GAO sont de plus en plus confrontées à une autres forme de terrorisme qui dure depuis plusieurs années. En effet, elles sont confrontées à un vol massif d’animaux qui perdure…
Malgré les efforts de sécurisation de nos forces de défense et de sécurité, les populations de la région de Gao assistent impuissantes à cette forme manifeste de razzia qui vise le cheptel. Plusieurs villages ont été complètement vidés de l’ensemble du cheptel. Pas plus tard que la semaine dernière, plus de 1000 bœufs ont été volés dans la commune de Gounzoureye. Après l’alerte donnée aux Famas, aussitôt une course poursuite engagée a permis de récupérer un certain nombre de boeufs. Cette activité lucrative pour ses auteurs constitue une autre forme de financement du terrorisme. Pour empêcher cette activité qui prend de l’ascenseur, toutes les populations de la région doivent se donner la main en informant les autorités compétentes sur les agissements des bandits sans foi si loi.
Car il est difficile de se déplacer autant de boeufs sans attire l’attention. La récurrence en toute quiétude de cette pratique du côté des bandits suppose des complices qui doivent être démasqué pour le bien être des populations qui souffrent tant de cette situation. l’État doit continuer à mener des actions concrètes en vue de la protection des personnes et des biens pour rapidement circonscrire cette forme de terrorisme qui a atteint une dimension inquiétante. En quelques années, voire du jour au lendemain, ils sont très nombreux à avoir tout perdu. Car dans certains zones, le cheptel est la seule source de revenus et de prestige.
Dans les cercles comme Ansongo par exemple, personne ne possède un seul troupeau de vache, car tous ont été emportés par des bandits de grands chemins. Pour finir avec le terrorisme, nous devons tout faire pour couper les sources de financement dont le vol du cheptel. Pour cela, chacun doit jouer son rôle de veille citoyenne et de dénonciation.
Source : gaoinfos.com