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Le procès de l’acquisition de l’avion présidentiel malien et de l’achat d’équipements militaires continue de dévoiler les contours d’un vaste réseau de corruption. Les témoignages des accusés et les documents présentés à la Cour d’assises spéciale de Bamako éclairent d’un jour nouveau les mécanismes mis en place pour détourner des fonds publics. Les révélations sont accablantes. Des écarts comptables faramineux, des documents falsifiés, des procédures floues…

Les acteurs clés de cette affaire, anciens ministres, hauts fonctionnaires et militaires, peinent à justifier leurs agissements.

Les témoignages de Bouaré Fily Sissoko, ancienne ministre des Finances, et de Ben Bouillé, ex-directeur du Trésor, mettent en évidence des conflits d’intérêts et des pratiques douteuses qui ont permis de siphonner des millions de francs CFA.

Les procès-verbaux falsifiés présentés par Nouhoum Dabitao, ancien ministre de la Défense, et les incohérences relevées dans les rapports de réception des équipements confortent l’idée d’une organisation bien rodée pour détourner les fonds publics.

L’expertise du Vérificateur général a permis de mettre à jour des surfacturations colossales sur l’achat de l’avion présidentiel, révélant un système de corruption qui semble avoir prospéré pendant des années.

Ce procès marque un tournant dans la lutte contre la corruption au Mali. Il démontre la nécessité de réformer en profondeur les procédures de passation de marchés publics et de renforcer les contrôles pour prévenir de nouvelles affaires de ce type.

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