Le 29 septembre est dédié à la journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourriture. Elle a été instaurée en 2020 par l’organisation des Nation Unie (ONU). Et pour cette cinquième édition, elle a pour mission de mettre en évidence le besoin crucial de financement pour soutenir les efforts. Elle vise également à réduire les pertes et le gaspillage alimentaire, ainsi contribuer à la réalisation des objectifs climatiques. Pour faire progresser le programme de développement durable à l’horizon 2030…
La nourriture est le troisième besoin humain le plus fondamental après l’air, l’eau et chacun devrait avoir le droit à une alimentation adéquate. Réduire les pertes et les gaspillages de nourriture est important dans un monde où de plus en plus de personnes sont touchées et certaines meurent de faim depuis 2014.
Malgré la production suffisante de nourriture pour alimenter l’ensemble de la population, des millions de personnes souffrent de faim et de malnutrition. La faim persiste et les pertes et gaspillages sont à l’origine de ce fléau qui progresse, ils contribuent également à installer l’insécurité alimentaire dans le monde et à réduire la quantité de nourriture disponible à la consommation.
Quelques 733 millions de personnes sont confrontées à la faim à l’échelle mondiale. Et 2,8 milliards de personnes ne peuvent pas se permettre un régime alimentaire sain. Toutes les formes de malnutrition (sous-nutrition, carences en micronutriments, l’obésité) sont les conséquences des régimes alimentaires malsains. Les pertes et gaspillages de nourritures contribuent à élever le niveau d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Et lutter contre ce fléau est un levier d’action pour lutter contre le changement climatique.
Le gaspillage impacte sur la biodiversité, sur l’usage de l’eau et des terres. Selon la FAO, 28 % des terres agricoles mondiales sont utilisées pour de la nourriture qui n’est pas consommée.
Oumou Fofana
Source : Mali Tribune