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Sous la menace de mort, une fillette de 12 ans a ete violé par six jeunes hommes. Les faits ont eu lieu dans un appartement du quartier Angoulême à Ségou, le dimanche 04 août 2024…

Craignant le retour de ses agresseurs et en raison du traumatisme qu’elle venait de subir, la victime a choisi de garder le silence. À son retour de voyage, la tante, qui n’était pas présente au moment des faits, a remarqué des comportements étranges chez sa nièce. Inquiète, elle lui a demandé ce qui se passait.

Celle-ci a d’abord niée avoir un problème, mais, après insistance, elle a fini par avouer avoir été séquestrée et violée par 6 jeunes hommes.

La tante a alors décidée d’emmener la fillette pour une visite gynécologique, qui a révélée des lésions génitales ainsi qu’une déchirure de l’hymen due à des pénétrations répétées.

À cela s’ajoutent des traumatismes psychologiques nécessitant une prise en charge par des spécialistes. Après un mois de calvaire, la tante a finalement décidée de porter plainte le lundi 02 septembre 2024 contre ses prédateurs sexuels, que la victime a pu identifier au Commissariat du 2ème arrondissement de Ségou.

Le Commissaire Moussa Doumbia, en charge du 2ème arrondissement, et son adjoint, le Commissaire Abdoul Aziz Traoré, deux enquêteurs expérimentés, ont pris cette affaire de viol collectif en main.

Selon les explications de la victime, le dimanche 04 août 2024, aux alentours de 21 heures, alors qu’elle partait acheter des œufs, un dénommé « Moriba » lui a demandé de l’accompagner, ce qu’elle a acceptée.

À leur arrivée, il a refusé de s’arrêter et a continué à vive allure vers un appartement où l’attendaient ses complices.

C’est alors qu’ils l’ont traînée de force à l’intérieur de l’appartement pour la violer tour à tour. Après leur forfait, ils l’ont menacée de mort si elle parlait à quelqu’un. Elle a pu identifier nommément cinq individus impliqués dans cette agression.

Une équipe d’intervention de la police du 2ème arrondissement de Ségou reçu l’ordre d’interpeller ses prédateurs sexuels, qui, après un mois de silence, pensaient pouvoir échapper à la justice.

Ils croyaient que leurs menaces de mort avaient dissuadé la victime de parler.

L’équipe d’intervention a agi rapidement et, sans difficulté, a arrêté quatre suspects, tandis que deux autres demeuraient introuvables au moment des faits.

Les 4 prédateurs sexuels ont été déférés et placés sous mandat de dépôt par le tribunal de grande instance de Ségou le jeudi 05 septembre 2024, pour viol en réunion, menaces de mort, coups et blessures volontaires et séquestration.

Ce drame souligne l’urgence d’une sensibilisation accrue contre les violences faites aux jeunes filles et la nécessité d’un soutien psychologique pour les victimes.

SOURCE : L’OBSERVATOIRE KOJUGU KOUNYAFAN

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