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Naby Ibrahim Diallo,  représentant du Projet d’Appui aux réformes et aux Elections au Mali (PAREM) a présidé la cérémonie d’ouverture de la session de formation au profit d’une vingtaine de journalistes sur la «gestion des rumeurs (fake news) et particulièrement le journalisme sensible au conflit et au genre en période électorale…

C’était jeudi 26 septembre 2024 à la Maison de la Presse, en présence des panélistes, à savoir : Abdoulaye Guindo, Coordinateur national de la plateforme Benbere,  Mahamadou Talata Maïga, Administrateur de la Maison de la presse ;Sory Ibrahim MAIGA ; entre autres.

Cette session de formation initiée par le Projet d’appui à la prévention  de la violence électorale et à la promotion  de la gouvernance démocratique au Mali se passe à un moment où notre pays fait face à une pluie d’informations figées sur les rumeurs d’acteurs tout azimute.

Selon le Directeur de publication du journal «Procès-verbal» et Coordinateur national de la plateforme Benbéré, M. Abdoulaye GUINDO, la reconnaissance des fausses informations (ou fake news) est très capitale pour un journalisme responsable.

Selon lui : «nous assistons au quotidien à plusieurs types de fake news : la mésinformation, la désinformation, la male information, la satire.

Ces fausses informations sont véhiculées à travers des contenus fabriqués, des liens erronés, des rumeurs se basant sur les références ou sources douteuses car non authentiques ou officielles. Les auteurs de fausses informations sévissent pour les intérêts économiques ou conflits d’intérêts.

Elles peuvent toucher à la crédibilité des institutions, d’une tierce personne, atiger les discours de haine.»,

A cet effet, il a invité les professionnels des médias à la prudence face à toutes les informations. «Toute source est une potentielle manipulatrice. Il faut toujours douter de toute information ; cela va vous permettre de la vérifier sur les sites crédibles.», a-t-il avancé.

Pour sa part, M. Sory Ibrahim MAIGA, est revenu sur le rôle et la responsabilité des médias en période électorale. Selon lui, les médias constituent la pierre angulaire des élections eu égard de leur audience auprès de leurs lecteurs, auditeurs et téléspectateurs.

«Il faut aller à un journalisme responsable selon l’éthique et la déontologie : exactitude, équité, intégrité. Un journaliste doit chercher et diffuser l’information qui apaise les esprits et les cœurs et non attiser les tensions en période électorale à travers le respect de la vérité et de la vie privée.

Le journaliste est aussi un médiateur, donc il doit être neutre lors du traitement des informations.», a-t-il exprimé.

A point nommé,  cette session de formation faut-il le rappeler,est une aubaine pour les journalistes qui, à longueur de journée font face aux conséquences de l’envahissement de l’espace médiatique par plusieurs acteurs qui ternissent l’image de la profession.

Car n’est pas journaliste qui le veut. De ce fait, il faut une mobilisation générale de tous les professionnels des médias pour redorer la profession journalisme et la donner son lustre d’antan.

En effet, le journalisme ne se limite pas à un simple désir ni à une aspiration, mais exige des compétences spécifiques, une éthique rigoureuse et une profonde compréhension des enjeux sociétaux.


Aissetou Cissé

ÉchosMédias

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