«Je ne veux pas dire ici de mal contre les FAMa qui sont en train de libérer courageusement leur pays avec à leur tête le président Assimi GOÏTA», a déclaré hier mercredi l’homme d’affaires américain Claude David CONVISER…
L’avocat américain qui s’exprimait à la faveur d’une conférence de presse, à la Maison des jeunes de Bamako, consacrée au procès qu’il vient d’intenter contre une multinationale pétrolière américaine aux USA a salué la détermination des FAMa à libérer le Mali des forces terroristes hostiles à la paix.
Les forces armées maliennes (FAMa) ont lancé, ce lundi 30 septembre 2024, une offensive contre les groupes terroristes du CSP/JNIM retranchés derrière les rochers à Tinzawaten pour prendre le contrôle de cette dernière localité malienne à quelques 8 km à la frontière algérienne.
Ce convoi massif des FAMa, estimé à 80 véhicules blindés et accompagné de drones Bayraktar TB2, témoignerait de la détermination des forces maliennes à reprendre Tinzaouatène
Interrogé sur cette évolution de la situation sécuritaire, l’homme d’affaires américain a apporté, sans équivoque, son soutien aux FAMa.
«Les Forces armées maliennes (FAMa) ont beaucoup de courage. Les problèmes du Mali sont ceux de tous les pays africains.
Ce sont des problèmes liés au colonialisme. Je ne veux pas dire de mal contre les FAMa qui sont en train de libérer courageusement leur pays avec à leur tête le président Assimi GOITA. Si le Mali, le Niger et le Burkina Faso sont libres, cela peut être le début d’une Afrique unie et libre», a-t-il déclaré.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, Claude David CONVISER, est le PDG de la société POP Diesel Africa, spécialisée dans la production de l’huile végétale à base de pourghère.
«Je préconise l’utilisation d’huile végétale pure, d’huile de cuisine ordinaire provenant de l’arbre bagani ou jatropha curcas, au lieu du carburant diesel à base de pétrole», a-t-il fait savoir.
Son ambition est d’aider les petits exploitants agricoles à planter des arbres de jatropha curcas pour leur huile et de répandre cette culture dans toute la savane ouest-africaine, et à transformer les récoltes en utilisant de l’électricité renouvelable dérivée de l’extraction de l’huile végétale, en partageant les bénéfices avec les exploitants agricoles.
Abdoulaye OUATTARA
ÉchosMédias