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Il y a des histoires d’amitié sincères que rien,pas même l’usure du temps, n’est en mesure de corrompre, d’amoindrir ou de briser. La coopération bilatérale russo-malienne est indéniablement au nombre de ces amicales unions dont les ponts robustement bâtis apportent un démenti raisonné à la logique selon laquelle « Les Etats n’ont pas d’amis mais seulement des intérêts »…
De présent comme dans un passé récent, les liens dela relation entre les deux pays ont tellement su relativiser les notions mêmes de distance géographique et de disparités culturelles, que le Mali et la Russie sauraient difficilement trouver quelque chose qui les oppose.
Idéologiquement, depuis les indépendances ; intellectuellement, scientifiquement, artistiquement, militairement ; Maliens et Russes, Bamako et Moscou, ont su entretenir une diplomatie du partage équitable qui ne peut se définir que par le mot « Fraternité ».
Des frères, oui ! les deux Etats le sont depuis Modibo Keïta, dont la perspicacité lui a permis de sentir et de comprendre, bien avant beaucoup d’autres dirigeants africains, que l’alliance avec la Russie est
une fontaine intarissable de bénéfices et une arche de Noé de sécurité dans un monde où l’impérialisme fait tout pour imposer sa brutale loi unipolaire.
Ce que Modibo Keïta avait flairé, la marche du temps l’a confirmé. Et de quelle belle manière! Car, dans tous les domaines,
la puissante Russie, depuis qu’elle avait pour nom l’URSS, ne cesse de construire avec le Mali un axe gagnant-gagnant et dont le maître mot est le respect mutuel.
C’est pourquoi, on le voit, malgré les rodomontades désespérées et le delirium tremens diffamatoire de certaines puissances néocolonialistes aux desseins
obscurs, la Russie et surtout son Président, Vladimir Vladimirovitch Poutine, demeurent, pour des millions de Maliens et de plus en plus d’Africains, des sources d’inspiration auxquelles le Mali et l’Afrique sont si fières de s’identifier.
Source : Le Poung
