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Les évêques du Mali ont déclaré dans un communiqué publié, le 18 septembre, avoir appris avec «une grande tristesse la survenue de l’attaque terroriste le 17 septembre 2024, au camp de l’école de la gendarmerie et aux installations militaires de l’aéroport»…
Selon les prélats des églises catholiques du pays, cette attaque a causé «des pertes tragiques parmi nos élèves gendarmes et militaires»
En cette douloureuse circonstance, ils ont adressé leurs «sincères condoléances à l’Etat du Mali, aux familles endeuillées et à toute la nation malienne».
Les personnalités religieuses ont également prié et imploré «Dieu le Miséricordieux pour le repos éternel de nos forces de sécurité qui ont sacrifié leur vie pour la patrie», et souhaité «prompt rétablissement aux blessés»
«Ne baissons pas de bras dans cette lutte ; c’est à travers nos efforts soutenus que nous atteindrons la victoire. La paix est un don de Dieu et fruit du travail des hommes», ont-ils indiqué dans cette note publique.
Après avoir exprimé leur soutien aux autorités durant cette période difficile et salué «les sacrifices consentis par les forces armées et l’ensemble du peuple malien pour la défense de la souveraineté, de l’unité nationale et l’intégrité du territoire»
Les prélats ont aussi remercié les fidèles catholiques «pour leur prière de chaque jour pour la paix», en leur invitant à demeurer «dans la prière, afin que la paix et la réconciliation adviennent dans notre pays, au sahel et dans le monde»
«Que par l’intercession de la Vierge Marie, Notre Dame du Mali, le Seigneur accorde à notre nation de poursuivre sa marche vers la prospérité et la paix, dans la vérité, la justice et l’unité de tous ses fils», ont-ils invoqué cette bénédiction pour le pays.
A. Ouattara
