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Le 17 septembre 2024, une série d’attaques terroristes a secoué Bamako, la capitale du Mali, causant des pertes en vies humaines et des dégâts matériels considérables. Des sites stratégiques tels que l’aéroport international de Bamako et l’école de la gendarmerie de Faladié ont été ciblés par des groupes armés. Cette attaque, revendiquée par le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, a provoqué une vague de condamnations internationales et des expressions de solidarité envers le peuple malien…
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) du Niger, le Général Abdourahamane Tiani, a exprimé sa profonde compassion envers son homologue malien, le Colonel Assimi GOÏTA. Dans une lettre officielle, il a déploré la « malveillante attaque terroriste » et a salué « la prompte réaction et le professionnalisme des FAMas (Forces armées maliennes) ainsi que la mobilisation spontanée des Maliens ». Il a également condamné le soutien interne et externe des terroristes, appelant à ce que les responsables soient traduits en justice. Tiani a réaffirmé le soutien du peuple nigérien au Mali, rappelant que cette attaque visait à « entraver le processus d’opérationnalisation de la Confédération AES et la refondation de l’État malien ».
L’Ambassade de France au Mali a également exprimé ses condoléances à travers une déclaration formelle. Elle a salué la mémoire des victimes et souhaité un prompt rétablissement aux blessés, tout en réaffirmant son engagement à soutenir les efforts de stabilisation au Mali.
Condamnations fermes de l’ONU et des gouvernements étrangers
Le Secrétaire général des Nations Unies, par la voix de son porte-parole, Stéphane Dujarric, a fermement condamné l’attaque. Il a appelé le gouvernement de transition malien à veiller à ce que les responsables soient traduits en justice et a exprimé ses condoléances aux familles des victimes, ainsi qu’au gouvernement et au peuple maliens.
Le Royaume-Uni et le Sénégal ont également condamné ces actes de violence. Le gouvernement sénégalais, dans un communiqué publié le 18 septembre, a exprimé sa solidarité envers le Mali et a condamné « toutes les tentatives visant à porter atteinte à l’intégrité du Mali ».
Selon l’état-major des armées, les forces de défense et de sécurité ont repoussé les assaillants et neutralisé plusieurs terroristes. Des installations de l’école de la gendarmerie et une partie de la zone aéroportuaire ont subi des dommages, mais la situation a été rapidement maîtrisée. L’état-major a confirmé quelques pertes en vies humaines, précisant que des membres des forces de défense et de sécurité blessés reçoivent actuellement des soins appropriés. Un dispositif de soutien psychologique a été mis en place pour les familles des victimes et le personnel affecté par l’attaque.
Une attaque lourdement symbolique
Le choix des cibles par le GSIM est particulièrement symbolique, visant des infrastructures clés et des forces de sécurité. Le soutien international est essentiel pour faire face à cette menace croissante, alors que les autorités maliennes cherchent à stabiliser le pays face aux groupes terroristes. Ces attaques rappellent les défis persistants auxquels le Mali est confronté, mais elles soulignent également la solidarité internationale face à cette épreuve.
Madiasssa Kaba Diakité
Source : Le Républicain
