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La veuve d’un septuagénaire décédé il y a deux semaines après s’être fait retirer le mauvais organe durant une opération a saisi la justice pour empêcher le chirurgien de pratiquer à nouveau, alors qu’il s’agirait de sa deuxième erreur similaire…


«Mon mari est décédé alors qu’il était impuissant sur la table d’opération du Dr [Thomas] Shaknovsky. Je ne veux pas que quelqu’un d’autre meure à cause de son incompétence dans un hôpital qui aurait dû savoir ou savait qu’il avait déjà commis des erreurs chirurgicales drastiques», a déclaré Beverly Bryan dans un communiqué du cabinet d’avocats Zarzaur Law, selon le «New York Post» mercredi.
Il y a deux semaines seulement, la femme d’Alabama et son mari, William Bryan, s’étaient rendus en Floride pour visiter leur propriété de location dans le comté d’Okaloosa au moment où l’homme de 70 ans aurait commencé à souffrir de douleurs abdominales.

À l’hôpital Ascension Sacred Heart Emerald Coast, les médecins lui auraient découvert une anomalie de la rate, en lui indiquant qu’il devait subir une intervention chirurgicale d’urgence au risque de «connaître de graves complications s’il quittait l’hôpital», selon le média américain.
Sauf qu’une fois sur la table d’opération le 21 août, le chirurgien aurait mélangé la rate du patient avec son foie, sectionnant le système vasculaire principal qui alimente l’organe et causant «une perte de sang immédiate et catastrophique entraînant la mort», a poursuivi le cabinet d’avocat.
Pourtant, la rate se trouve habituellement dans le coin supérieur droit de la cavité abdominale et est environ la taille d’un poing, contrairement au foie qui se situe dans le coin supérieur gauche et peut peser 1100 à 1400 grammes de plus, selon le «Post».
Devant la veuve, le Dr Shaknovsky aurait ensuite expliqué que la rate de son conjoint était «si malade qu’elle faisait quatre fois la taille normale et avait migré de l’autre côté de son corps», a allégué la veuve.
Ce n’est qu’après la mort de William Bryan que l’organe retiré, étiqueté comme une rate, aurait finalement été identifié comme son foie.
Mais selon le cabinet d’avocat, le chirurgien n’en était pas à sa première erreur chirurgicale alors qu’il aurait, en 2023, retiré à un patient une partie du pancréas au lieu d’effectuer la résection prévue de sa glande surrénale, située sur les reins.
Pour la veuve du patient, il est clair que le chirurgien ne devrait plus pratiquer. Elle entend obtenir justice pour son mari autant au niveau civil que criminel.
De son côté, l’hôpital aurait indiqué enquêter sur la mort du patient et se serait «dissocié» du chirurgien, selon Zarzaur Law.

Source : Le Journal de Montréal

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