Les anneaux olympiques visibles aujourd’hui sur la tour Eiffel vont-ils rester en place après la fin des Jeux paralympiques ? Ils seront «démontés». «L’idée est de pérenniser les événements que Paris a vécus», a précisé en conférence de presse le mercredi 4 septembre 2025, à l’auditorium de Paris Media Centre, l’adjoint au maire chargé du sport et des Jeux Olympiques, Pierre Rabadan, chargé des Sports...
Le logo «ne modifie pas l’architecture de la tour. La tour continue d’évoluer avec le temps», a-t-il estimé, faisant référence à l’ajout d’une antenne de télécommunications au sommet de la Tour Eiffel.
«Nous ne défigurons rien. Nous allons ajouter un symbole puissant à cette structure emblématique et à ce monument historique parisien», a-t-il insisté.
« On entend les critiques, on sait que ces décisions ne font jamais l’unanimité », réagit Pierre Rabadan. On répond que c’est un symbole extrêmement fort et puissant. Les JO et leurs anneaux représentent aussi un message de fraternité, de paix, de communion, d’un moment historique qu’a vécu Paris. Toutes les villes olympiques gardent un souvenir de l’histoire qu’elles ont eu avec les Jeux »
La tour Eiffel est-elle le seul emplacement envisagé par la mairie ?
« Il peut y avoir d’autres endroits, mais c’est sur la tour Eiffel que les anneaux se trouvaient pendant les JO. C’est l’un des monuments les plus iconiques du monde. Je pense que c’est là que les gens ont envie de le voir et de se prendre en photo avec. Paris est une ville très touristique… Et les critiques de Madame Dati, on en a l’habitude », poursuit l’adjoint.
Pour sa part, Lamia El Aaraje estime par ailleurs qu’ « il est tout à fait légitime que la question de la pérennisation de l’héritage des Jeux se pose ». La Ville de Paris précise dans un communiqué que le projet doit faire l’objet « d’une instruction », pour « examiner les modalités, le coût et le calendrier d’une telle installation ». Les conclusions seront rendues », dans les prochains mois » selon la mairie. Une conférence de presse en présence d’Anne Hidalgo est prévue ce vendredi.
Boubacar Diakité Sarr
ÉchosMédias