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Selon les derniers rapports du ministère des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, un total de 5 684 migrants maliens a été enregistré en tant que retours volontaires entre le 1er janvier et le 31 juillet 2024…

Le retour volontaire de 5 684 migrants malien témoigne l’intensification des efforts du gouvernement pour rapatrier ses citoyens en détresse à travers des opérations conjointes menées en collaboration avec des organisations internationales, telles que l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).

La majorité de ces retours volontaires provient des pays voisins du Mali, notamment l’Algérie, la Libye et le Niger. Ces régions sont depuis longtemps des destinations principales pour les migrants maliens, en quête d’opportunités économiques ou fuyant les conditions de vie difficiles dans leur pays d’origine.

Cependant, la dégradation des conditions sécuritaires et économiques dans certains de ces pays d’accueil, aggravée par la crise sanitaire mondiale et les tensions régionales, a poussé de nombreux migrants à envisager le retour.

Ces rapatriements s’inscrivent dans un contexte plus large où les routes migratoires, particulièrement vers l’Europe à travers la Méditerranée, deviennent de plus en plus dangereuses, avec un nombre important de migrants confrontés à des situations de détention, d’exploitation ou de violences.

Les migrants de retour ont souvent vécu des expériences traumatisantes, ce qui rend nécessaire leur prise en charge psychosociale et leur réintégration dans leurs communautés d’origine.
Une fois de retour, les migrants font face à de nombreux défis pour leur réinsertion socio-économique.

Le gouvernement malien, soutenu par l’OIM et d’autres partenaires internationaux, a mis en place plusieurs programmes pour faciliter cette transition. Le Cadre national pour la réintégration des migrants (CNRM), récemment établi, joue un rôle clé dans la coordination de ces efforts, visant à créer une synergie entre les différents acteurs impliqués dans la réintégration.

Ce cadre favorise la formation professionnelle, l’accès à des financements pour l’entrepreneuriat, ainsi que des initiatives de soutien psychosocial, essentielles pour les migrants ayant vécu des expériences traumatisantes.
De plus, le gouvernement envisage de renforcer les initiatives communautaires, notamment à travers la promotion de projets locaux qui intègrent les migrants de retour dans les dynamiques économiques locales.

Ces efforts sont cruciaux pour garantir une réintégration durable et éviter que les migrants ne soient tentés de reprendre des routes migratoires périlleuses.

A. Ouattara

ÉchosMédias

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