Paris met un point d’honneur à encourager l’innovation dans le domaine de l’accessibilité et soutient notamment des projets visant à créer une ville plus inclusive. Un programme comme « Paris Innovation » consacré à la recherche et au développement de technologies pour les personnes en situation de handicap permet la création de nouveaux outils en faveur de l’autonomie…
Jeudi 29 août, dans l’auditorium de Paris Media Centre, avec Pénélope Komitès, adjointe à la Maire de Paris en charge de l’innovation, de l’attractivité, de la prospective Paris 2030 et de la résilience et Charlie Galle, co-fondateur de StreetNav et N-VIBE, les journalistes et invités d’honneurs ont été édifié sur ce qu’on appelle « L’accessibilité augmentée ».
Selon l’adjointe à la Maire de Paris en charge de l’innovation, de l’attractivité, de la prospective Paris 2030, il y a 17 quartiers hyper accessibles dans Paris, soit un par arrondissement.
« Les quartiers hyper accessible sont des « zones d’exemplarité » permettant à toute personne, quelle que soit sa situation (familles avec poussettes, personnes âgées, personnes en situation de handicap…), de se déplacer facilement et d’avoir accès aux services municipaux dans un périmètre dit du « quart d’heure ».
Et pour le co-fondateur de StreetNav et N-VIBE, une athlète para utilise l’application lors de la journée de sensibilisation et les fonctionnalités sont bénéfiques pour les utilisateurs et ça fonctionne à merveille. « A l’intérieur, ça fonctionne d’un bureau à un autre. Merci à la Mairie de Paris, les quartiers d’accessibilités, plus de la dizaine au total, la solution a été déployée dans sept quartiers et ça marche bien sur les sites et à merveille »
Et Pénélope Komitès de préciser « A la voirie de Paris, on travaille sur un déplacement continu, notamment à l’intérieur. Partout à Paris, notamment sur la terrasse des jeux et l’accueil de l’hôtel de ville, les tests de l’application sont là et marchent. Justement, en prévision des JO, la ville de Paris s’est focalisée sur les lignes de métro, tram etc », estime celle qui est chargée à la mairie de Paris de l’innovation et de l’attractivité.
A l’en croire, pour les lignes de Bus, c’est un peu « un chantier colossal, des Bus avec des palettes, des arrêts à ce que les plates-formes, pour les métro, c’est compliqué, un seul à Paris qui date des siècles. Les nouvelles lignes de métro, d’une ligne à une autre, pas facile. Des réflexions qui date de très longues d’années. La mise en accessibilités pour le métro, c’est de la responsabilité de l’île de France », a dit Komitès.
« Grâce à notre application, on va proposer, pour le Bus le réseau est très accessible », repond Galles et par rapport au nombre de personnes qui utilisent cette application, la réponse de Galle « Aujourd’hui, plus de 20 mil utilisateurs à Paris mais on est présente sur plus de 20 autres villes de la France, un nombre qui augmente, l’objectif est d’atteindre d’autres villes. Il y a une chose, concrètement faire en sorte que l’application évite les obstacles »
Selon lui, l’objectif c’est de travailler avec la ville pour que les obstacles puissent être priorisés. Permettre aux uns et autres de se déplacer de partout avec une localisation des obstacles. Dans une zone particulière se déplacer sans encombre. A quelle heure sortiez, rentrez sans oublier les dépôts sauvages », avance Galle qui ajoute « ça marche, il suffit de télécharger l’application » ainsi soit-il et par rapport aux visions de personnes, il a laissé entendre que l’institut de la vision, est un projet fortement soutenu par la ville de Paris. « Il existe un bracelet pour guider les vibrations des personnes en situation de handicap ou vison »
Boubacar Diakité Sarr
ÉchosMédias