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Un sondage Elabe publié le 28 août fait état d’un soutien important à la motion de destitution annoncée par LFI à l’encontre d’Emmanuel Macron. L’étude montre également que plus de la moitié des sondés sont satisfaits de la non-nomination de Lucie Castets…

«Pas de nouveau gouvernement : les Français commencent à s’impatienter» : tel est le titre de la dernière étude Elabe pour BFMTV parue le 28 août qui prend la température de l’opinion en France.

Alors qu’Emmanuel Macron n’a pas encore nommé de nouveau Premier ministre et qu’il a refusé la candidate du Nouveau Front populaire (NFP) Lucie Castets, la gauche n’est pas non plus épargnée par les sondés, qui réclament largement la mise en place d’un gouvernement technique, c’est-à-dire un exécutif sans coloration politique.

La motion de censure des Insoumis fait recette

La France insoumise s’était trouvée isolée dans son initiative de proposer une motion visant à destituer Emmanuel Macron, le parti fondé par Jean-Luc Mélenchon n’ayant reçu le soutien d’aucune autre formation ou personnalité de gauche à l’exception notable de l’écologiste Sandrine Rousseau.

Pourtant, selon ce sondage Elabe, cette proposition des Insoumis a trouvé un écho favorable chez près d’un Français interrogé sur deux.

Dans le détail, 50% des sondés sont opposés à cette motion de destitution du président Macron et 49% y sont favorables. C’est dans les rangs du NFP que se trouvent le plus d’électeurs favorables à cette motion avec 64 % d’approbation.

Une telle démarche divise du côté du Rassemblement national (RN) avec 50% pour et 50% contre. Sans surprise, les électeurs de la majorité présidentielle y sont opposés à 86%, tandis que du côté des électeurs des Républicains le non l’emporte à 61%.

Quel que soit leur parti, 74% des personnes interrogées pensent que cette motion de destitution ne peut pas aboutir.

Les Français ne réclament pas un gouvernement de gauche

Selon ce sondage, 56% des Français déclarent comprendre le refus d’Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets au nom de «la stabilité institutionnelle» et 56% estiment également que les responsables du Parti socialiste, des Écologistes et du Parti communiste «ont tort» de refuser de participer au deuxième cycle de consultations initié le 27 août par le président.

Une courte majorité (52%) estime par ailleurs que le refus de nommer la candidate de gauche ne constitue pas un «déni de démocratie».

Une grande majorité de personnes interrogées (65%) estime que les partis ayant appelé à faire barrage au RN ne parviendront pas à s’entendre pour former une coalition et un gouvernement stable.

Enfin, 67% des sondés sont favorables à un gouvernement technique composé «d’experts qui ne sont pas issus d’un parti politique». Cette hypothèse est soutenue majoritairement dans toutes les formations politiques : 78% dans le parti présidentiel, 75% chez les LR, 63% au RN et 59% au NFP.

L’éventualité d’un gouvernement technique suscite déjà l’intérêt des commentateurs en France. La chaîne publique Public Sénat a ainsi déjà cité les noms d’hypothétiques chefs de gouvernement, avec notamment le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations Éric Lombard ou encore le président du conseil d’administration de Renault Jean-Dominique Senard.

Le président de la République poursuit ce 29 août ses entretiens avec des personnalités politiques. Il recevait en début de matinée la présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga, réputée hostile à LFI.

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Source : RT en français

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