Afin d’endiguer l’épidémie de Mpox sur le continent africain, l’Organisation mondiale de la santé a réclamé un financement de 135 millions de dollars…
Mpox : l’OMS réclame 135 millions de financement pour endiguer l’épidémie en Afrique 27 août 2024, 19:01 © UNICEF/Jospin Benekire Un enfant reçoit un traitement dans l’unité d’isolement de la variole de l’hôpital Kamanyola, dans la province du Sud-Kivu, en RDC.
Suivez RT en français sur Telegram Afin d’endiguer l’épidémie de Mpox sur le continent africain, l’Organisation mondiale de la santé a réclamé un financement de 135 millions de dollars.
Lire aussi Présidentielle en Algérie : dernière ligne droite pour la campagne électorale L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a lancé le 26 août un «plan stratégique mondial de préparation et d’intervention» d’une valeur de 135 millions de dollars, en vue de faire face à l’épidémie de Mpox sur le continent africain.
Ces fonds englobent la réponse de l’OMS, mais aussi celle des États membres et des partenaires, notamment les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC-Afrique), a précisé l’agence onusienne dans un communiqué publié sur son site officiel.
Selon l’OMS, le plan proposé couvre une période de six mois allant de septembre 2024 à février 2025, l’objectif étant de «mettre fin» durant cette période «aux flambées de transmission interhumaine de Mpox par des efforts coordonnés aux niveaux mondial, régional et national».
Le plan actuel est soumis aux contributions des États membres, qui ont été informés du plan le 23 août. L’annonce de ce plan fait suite à la déclaration par l’agence onusienne le 14 août de «l’urgence de santé publique de portée internationale», son niveau d’alerte le plus élevé.
«Les flambées en RDC peuvent être contrôlées et stoppées» Malgré la propagation inquiétante du Mpox sur le continent africain, l’OMS se veut rassurante.
«Les flambées de variole en République démocratique du Congo et dans les pays voisins peuvent être contrôlées et stoppées», a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, cité dans le communiqué.
«Pour ce faire, il faut un plan d’action complet et coordonné entre les agences internationales et les partenaires nationaux et locaux, la société civile, les chercheurs et les fabricants, ainsi que nos États membres», a-t-il notamment souligné.
En Afrique, où les besoins sont les plus importants, le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique (AFRO), en collaboration avec les Centres africains de prévention et de contrôle des maladies sera le fer de lance de la coordination des efforts de riposte à la variole, a précisé l’OMS dans son communiqué.
Aux niveaux national et infranational, les autorités sanitaires adapteront les stratégies en fonction des tendances épidémiologiques actuelles.
3 562 nouveaux cas sur le continent en août
Le dernier décompte de l’OMS effectué le 18 août montre que le continent africain recense plus de 3 562 cas depuis le début du mois, dont 26 décès, dans une douzaine de pays, la majorité se trouvant en République démocratique du Congo.
Dans l’est de la RDC et les pays voisins (Burundi, Rwanda, Ouganda), le risque global est jugé élevé. Dans les régions congolaises où la variole est endémique, le risque de M pox est «jugé élevé», souligne l’OMS.
Au Nigeria et dans les pays d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Est où la variole est endémique, le risque de Mpox est quant à lui jugé modéré. Dans tous les autres pays d’Afrique et du monde, le risque est «jugé modéré».
Dans le reste du monde, un décompte effectué en juillet fait état de 1 425 cas, dont six décès. 16 700 cas en RDC depuis le début de l’année
Depuis le début de l’année 2024, plus de 16 700 cas d’infection par Mpox et 570 décès ont été détectés en RDC. Selon le plan du gouvernement, 4 millions de personnes seront vaccinées contre le Mpox, dont 3,5 millions d’enfants.
Auparavant, plus de 17 000 cas d’infection avaient été détectés dans 13 des 55 pays de l’Union africaine depuis le début de cette année.
L’OMS avait annoncé le 14 août qu’elle déclenchait son niveau d’alerte le plus élevé dans la foulée de la réunion de l’agence de santé de l’Union africaine.
Le changement de nom de la maladie, désormais également nommée «Mpox» au lieu de «variole du singe» date de 2022. L’OMS avait alors estimé que le terme de «variole du singe» pouvait s’avérer «stigmatisant» et «raciste» pour des personnes
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Source : RT en français