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Le ministre des Mines, Pr Amadou Kéita, non moins Président du conseil d’administration du comité de pilotage de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) a présidé les travaux de la 3ème session ordinaire du conseil d’administration...

C’était jeudi 22 août 2024, dans la salle de conférence du ministère des Mines, en présence du Secrétaire permanent par intérim de l’ITIE-Mali, Bouréima Cissé ainsi que l’ensemble des administrateurs.

À l’entame, le Secrétaire permanant par intérim Bouréïma Cissé a rappelé que, cette présente session se déroule dans un contexte particulier marqué par la sortie du Mali de l’évaluation ciblée.

Cette évaluation ciblée portait sur des préoccupations qui avaient retenu l’attention de ITIE Internationale, auxquelles le Ministre Kéita a apporté des reponses appropriées, témoignant de la volonté des hautes autorités de faire de la transparence dans les industries extractives une des raisons fondamentales des reformes en cours dans le secteur minier.

A cet effet, le conseil d’administration de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE-Mali) constate que des progrès dans la mise en oeuvre de l’ITIE au Mali, par conséquence le conseil décide de valider le Mali avec un score global de 67 points contre 65,5 points lors de la dernière évaluation.

Selon lui, c’est ce qui fait du Mali, l’un des pays aujourd’hui oû la gouvernance du secteur minier est très apprécié. Non seulement par les partenaires, mais aussi par les pays qui mettent en oeuvre cette forme. Le Mali garde ainsi sa position de bon élève, dans la promotion de transparence et de la bonne gouvernance dans les industries extractives.

Pour sa part, le Ministre Amadou Kéita Président du conseil d’administration a noté qu’au mois de juillet 2026, le Mali sera à nouveau face à une procédure d’évaluation pour laquelle nous devrions apporter des réponses aux mesures correctives retenues par le Conseil d’Administration de l’ITIE Internationale.
«Je voudrais citer, entre autres, la nécessité pour le Mali d’améliorer la divulgation des licences et contrats miniers; d’améliorer la gestion du cadastre minier; de prendre en compte l’intégration des données du secteur artisanal dans le périmètre de l’ITIE; de veiller au renouvellement et à l’inclusivité du collège de la société civile et enfin d’élaborer un plan de travail pluriannuel portant sur des priorités stratégiques», a-t-il annoncé

Pour lui, il s’agit à travers ces reformes de faire en sorte que l’économie nationale et surtout les populations des zones minières bénéficient davantage  de tous les retombées possible du secteur.

Toutefois, il a souligné que le Gouvernement est déjà engagé dans cette voie avec l’intégration des exigences de la norme ITIE dans le code minier 2023.

Au cours de cette session, l’ordre du jour portait sur plusieurs points portant sur, entre autres : la Revue du Plan de travail 2024, la Restitution de la campagne de dissémination du Rapport ITIE 2022 et, les perspectives de financement des activités de la structure à la suite de l’arrivée à terme du Projet de Gouvernance du Secteur Ministre ( PGSM).


Aissetou Cissé

ÉchosMédias

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