Qui mieux que la victime elle-même pour expliquer le vol qu’elle a subi le Samedi 17 juillet 2024…
Il s’appelle MONZON DOUMBIA dit BABA, Orpailleur, domicilié à Bamako Niamakoro. Voici son récit :
Je travaille dans la recherche de l’or à KANGABA Village de SAKORO.
Jai connu le suspect Bourama TRAORÉ depuis 2013 à KELA toujours dans la commune de Kangaba. Il travaillait dans la mine Artisanale ( “DAMA”), il y a plus de 5 ans. D’où la confiance entre nous. Mais il disparaissait et reapparassait souvent chez moi. À ses dires, il se rendait chez ses parents…
Je me suis acheté une moto-taxi en vue de faire le transport, une activité qui marche au niveau des Zones aurifères (DAMADA). J’ai employé le nommé Bourama comme conducteur quelques mois plus tard il démissionne et part, destination inconnue.
Mais le voilà qui m’appelle un jour pour me suggérer de l’employer dans un champ, l’activité qu’il maîtrise au mieux. J’ai accepté.
C’est ainsi que j’ai cherché un champ de mil à “Salamalé” dans la commune rurale de Kangaba et je lui en ai confié la gestion.
Je me suis ensuite rendu à Bamako chez moi.
Mais à mon absence, il a filé un de mes agents chargés d’acheter de l’or et s’est, par la suite, discrètement faufilé dans sa case nuitament en empruntant le trou fait dans le toit. Une fois à l’intérieur, il a vidé le contenu du sac contenant 57 grammes d’or”.
Le mystérieux voleur n’était autre que…
“Nous avions effectué des recherches auprès de mes agents et dans le voisinage sans succès. Le nommé Bourama TRAORÉ a participé aux dites recherches et a même indexé un suspect.
Lorsque j’appris la nouvelle, j’ai invité mes éléments à suivre les traces de pas. Elles menaient tout droit chez chez Bourama TRAORÉ.
Étant à Bamako, je l’ai appelé au téléphone pour le mettre en confiance et l’invité à me dire la vérité. Au regard des traces de pas qui menaient chez lui, tout le monde était unanime qu’il était le voleur.
Mais au lieu d’avouer et de restituer le produit, il profita d’un moment d’inattention du groupe pour filer.
Il était introuvable jusqu’au moment où nous mettions sous presse. Il est également injoignable sur son numéro de téléphone qui n’émet d’ailleurs plus.
Prière à toute personne l’ayant aperçu ou détenant une quelconque information à son sujet de les communiquer au plus vite aux autorités compétentes de Kangaba et/ou à ces numéros: 76 20 03 33 / 66 20 03 33 /.
Source : L’OBSERVATOIR
E KOJUGU