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Loin des regards, l’association des combattantes du cancer, vent debout pour leur cause. L’école C de Lafiabougou en commune IV du district de Bamako a abrité le vendredi 16 Août dernier, la première séance de formation et de renforcement des capacités de femmes combattantes du cancer du seins...

Animé par l’enseignant à la retraite Monsieur Faye, une dizaine de femmes victimes du cancer de sein, ont pris part à la première séance de formation et de renforcement des capacités en matière de sensibilisation autour du cancer de sein, un fléau destructeur de nombreux foyers aujourd’hui avec le découragement des époux face au traitement coûteux du cancer de sein.

En partenariat avec médecin sans frontière, l’association des combattantes du cancer a fait de la journée, l’entame d’une série de formation qui s’étend jusqu’en fin d’année avec cinq thématiques réparties comme suit :

Comment faire l’Autopalpation ?

(Août)

Effets secondaires du traitement de cancer du seins et du col de l’utérus (septembre)
Abandon de traitement (Octobre)
Auto-stigmatisation (Novembre)
Hygiène précaire chez les femmes patientes hospitalisées ou à domicile (Décembre).

Présente à la séance, Madame Miyisa, la responsable de l’unité de liaison de coordination des soins en service au projet d’oncologie avec Médecin Sans Frontière, a déclaré dans son intervention : « ces séances de formation et de renforcement des capacités sont très importantes parce que sa permet à tout le monde d’avoir une même idée sur ce que nous faisons en équipe… je constate une envie des femmes à apprendre plus pour servir les populations maliennes….

Pour l’atteinte des objectifs, on a décidé d’améliorer les choses à faire comme la fiche technique pour évaluer les activités et permettre à d’autres qui viendront après, de comprendre et suivre le processus d’évaluation des activités de l’association.».

Apprendre pour mieux sensibiliser et servir la couche malienne face à la recrudescence du cancer de sein est plus que jamais devenu une affaire primordiale de ces mères, sœurs et filles qui ont été victimes de ce mal.

Devant cette douleur qui ravage les femmes, l’heure est à la sonnette pour venir au secours de ces mères et socles des foyers.

Jean Soumah

ÉchosMédias

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