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Cette déclaration a été faite ce jeudi 15 août par la ministre de la Santé et du Développement social, le colonel Assa Badiallo Touré, à travers un communiqué publié sur les plateformes numériques du département…

En effet, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré mercredi dernier que l’épidémie de variole du singe qui touche plusieurs pays africains constituait une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) au titre du Règlement sanitaire international (2005) (RSI). Cette décision a été prise à l’unanimité par un comité d’urgence de l’OMS qui craint qu’une souche plus mortelle et transmissible du virus ait atteint des régions africaines jusque-là épargnées. En réponse, la ministre de la Santé et du Développement social dit suivre avec attention la situation de la recrudescence de la variole du singe (mpox) en République démocratique du Congo (RDC) et dans un nombre croissant de pays d’Afrique.



«À ce jour, le Mali n’a enregistré aucun cas de variole du singe (mpox) dans nos établissements sanitaires», précise le colonel Assa Badiallo Touré. La ministre chargée de la Santé rassure les populations que des dispositions sont prises pour renforcer la surveillance dans tous les établissements, la mise en alerte des 90 sites du réseau de télé dermatologie de l’hôpital de Dermatologie de Bamako.

La cheffe du département exhorte les populations à recourir aux services de santé les plus proches devant toutes manifestations cliniques (fièvre; céphalées; ganglions douloureux et suivi d’éruption cutanée). En cette circonstance, le colonel Assa Badiallo Touré appelle la population à redoubler de vigilance et à appliquer les mesures de prévention édictées par les autorités sanitaires.

L’agence britannique de sécurité sanitaire (Ukhsa) note qu’au début, les symptômes de la maladie ressemblent souvent à ceux de la grippe. Ils comprennent notamment la fièvre, les maux de tête, les douleurs musculaires et dorsales, les frissons, l’épuisement, et le gonflement des ganglions lymphatiques. Selon l’agence britannique, il est essentiel de surveiller l’apparition des symptômes, car le virus mpox, contrairement au virus covidique, ne se transmet pas avant l’apparition des symptômes.

La propagation potentielle d’une personne à une autre ne se produit pas uniquement par contact sexuel, mais par n’importe quel moyen. On peut noter, entre autres, contact avec les vêtements portés par une personne infectée (y compris le linge de lit ou les serviettes) ; contact direct avec des lésions ou des croûtes sur la peau de la personne infectée ; la toux ou les éternuements d’une personne infectée.

Souleymane SIDIBE

Source : L’Essor

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