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La gestion des déchets plastiques à Bamako est un problème complexe où chacun a sa part de responsabilité : autorités, entreprises et citoyens. Les rues de Bamako sont jonchées de déchets plastiques, témoignant d’un manque flagrant de civisme et d’une gestion défaillante des déchets. Chaque jour, c’est l’équivalent de plusieurs piscines olympiques de déchets qui sont produits à Bamako, dont une grande partie est constituée de plastique…

Malgré une législation stricte, le plastique continue de proliférer, soulignant l’urgence de renforcer les mesures de contrôle et de sensibilisation.

Les ménagères, souvent contraintes par les habitudes de consommation et l’absence d’alternatives, sont en première ligne face à la pollution plastique. Face à cette crise environnementale, il est urgent de mettre en place des solutions durables, associant collecte sélective, recyclage, sensibilisation et sanctions pour les contrevenants.

Digitalisation des services publics : des citoyens déjà séduits par l’opération
Au mois de juillet dernier, les autorités de la transition ont lancé l’opération de digitalisation de l’administration. Un processus qui vise à lutter contre la corruption et la soustraction des deniers publics. Dans les mairies de Bamako l’adhésion se fait timidement. Mais l’initiative semble séduire les usagers.
La Commune III qui a abrité le lancement du projet est aujourd’hui à près de 700 transactions.

«Le livret d’état-civil fait 1000 francs, la copie d’extrait d’acte de mariage, la copie d’extrait d’acte de décès, la copie littérale de naissance, la copie littérale de mariage, la copie littérale de décès sont aussi à 100 francs », indique Bourama Traoré chef service état civil à ladite mairie.

Il espère que toutes les prestations du centre seront digitalisées. « Au-delà, il y a d’autres certificats que la mairie délivre dont les montants ne sont pas pris en compte par rapport au paiement digital, tels que la certification des copies du diplôme, les frais de célébration du mariage », précise-t-il.

Issouf Traoré est chargé des opérations mobiles. Par jour, il enregistre une vingtaine de personnes. « On leur explique comment faire et on leur installe les applications qu’on a sur nos dispositions », explique-t-il tout en précisant qu’il n’y a pas « d’autres frais supplémentaires ».
Des usagers rencontrés dans le centre d’état-civil semblent être conquis par le projet.


«Ça évite la corruption et les problèmes de monnaie à la mairie », témoigne un usager. «Moi, j’ai fait le paiement sans problème. C’est très facile», soutient un autre qui salue l’initiative.


Il faut signaler qu’il est également prévu dans les jours à venir le paiement des impôts, taxes et contraventions par les moyens numériques.


Source : studio tamani

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