Stella Sainson, responsable du label « musiciens dans le métro », que nous avons rencontré à Paris Média Centre, lors d’un Cocktail animé par une de ses « Label », nous explique le principe de son travail et les critères de choix du Label musiciens du Métro…
«Mon travail consiste en particulier à améliorer l’image de la marque «Label musiciens métro» auprès de nos clients voyageurs et RATP. Ça se passe aussi les dispositifs des musiciens de métro qui permet aux artistes de jouer dans le couloir de passer une édition d’être opéré beaucoup d’entre eux de pouvoir émerger et obtenir une belle visibilité sur les scènes, notamment dans le cadre des Jeux sur la terrasse. Il y ‘ aura des artistes qui vont pouvoir se produire à Paris Média Centre comme c’est le cas avec Soumana qui est une artiste de métro et qui soit se produit avec un certain nombre de journalistes.
Critères
«Alors le critère du musiciens de métro qu’il passe une édition, c’est un critère de l’originalité, le professionnalisme, la maîtrise de l’instrument bien évidemment surtout le temps l’authenticité du projet qui propose c’est de faite aussi procédé et l’imaginer de l’artiste là dans le couloir. Est-ce que ça va plaire ou pas le client, beaucoup d’entre eux ont eu la chance comme ça d’être accrédité et aujourd’hui ils sont connus et la petite anecdote qu’on a un artiste international qui s’appelle Kessa Jones qui est devenu un porte-parole des musiciens du métro», estime-t-elle
A l’en croire, nombreux sont les artistes à être passés par le métro et a mené aujourd’hui de belles carrières, Stelle avance des noms «tels que Zaz, De Capo ou Irma. D’autres, MJ, Clément, Verzy et Arcadia, ont aussi poursuivi dans des télécrochets de téléréalité The Voice ou Nouvelle Star. Toutefois, cette circulation fonctionne également dans le sens inverse : des artistes établis retournent chanter dans le métro»
«Par exemple, j’ai en tête un groupe qui s’appelle Krill, il a passé les castings de The Voice, il a même été dans le vote à l’aveugle. Puis après, ils ont fait un petit bout de chemin dans le parcours. (…) Tout est possible, dans un sens comme dans un autre. C’est ça qui est chouette», conclut Stella Sainson
Créés en 1997 par la RATP, ces castings, qui ont lieu tous les six mois, permettent à 300 candidats de décrocher un précieux sésame : un badge les autorisant à «performer» dans les gares et stations de métro. Une initiative mise en place afin de dénicher de nouveaux talents tout en rendant les trajets des voyageurs plus agréables.
Stella Sainson précise : «Il y a toujours eu de la musique sur le réseau, mais on ne pouvait pas contrôler le nombre de personnes qui venaient se produire de manière illégale sans respecter les directives d’emplacements (quais et rames interdites d’accès). Il fallait donc une structure qui permette de gérer cet aspect-là.» Elle ajoute : «Il y avait aussi un énorme potentiel artistique et ça aurait été dommage de passer à côté. C’est aussi pour faciliter cette découverte de pépites musicales qu’on est là.»
Boubacar Diakité Sarr
ÉchosMédias