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Au total, plus de 4500 soldats maliens viennent de terminer leur formation commune de base dans plusieurs centres de formation à travers le pays ; notamment, Koutiala, Yanfolila, Markala, Tiby et Sévaré. Ces nouvelles recrues de la deuxième vague du contingent 2021, ont été présentées au drapeau national lors de différentes cérémonies, avant de rejoindre leur corps d’affectation…

Les recrues du contingent 2021, deuxième vague, viennent d’être présentées au drapeau national au terme de leur formation commune de base. Ce recrutement massif à l’armée s’inscrit de la volonté des autorités de la transition de renforcer l’effectif de nos soldats engagés depuis une décennie dans une croisade contre les terroristes.

Ils sont au total 4500 soldats, tout corps confondu, dont 1007 sortis du centre d’instruction de Koutiala, 784 issus de Markala, 1176 formés au centre d’instruction de Tibi, 521 du centre de formation de Sévaré, et enfin 102 du centre d’instruction de Yanfolila.


Ces jeunes soldats du contingent 2021, deuxième vague, ont été coupés du monde extérieur durant 4 mois de formation au rythme des sifflets des caporaux, des nuits blanches, des réveils matinaux, et des efforts physiques intenses.

«Dans un contexte sécuritaire particulier que vous prenez l’engagement devant le drapeau national dont la signification profonde mérite d’être rappelée», a dit le colonel major Famouké KEITA, Chef d’état-major de la garde nationale du Mali, lors d’une cérémonie de sortie.

A cet effet, l’officier supérieur a insisté sur la couleur rouge du drapeau nationale qui, dit-il, invite, d’une part, les maliens, et particulièrement les FAMa, à se souvenir du sang versé par les martyres de la lutte pour l’indépendance et, d’autre part les exhorte à lutter jusqu’à la dernière goutte de leur sang pour préserver l’intégrité du territoire.


«Dans le cadre de la montée en puissance, par rapport à tout ce que nous savons, tout ce que nous vivons aujourd’hui, s’il y a du matériel, il faut bien des gens qui savent les utiliser.


Dans cet ordre d’idée il faut recruter des hommes. Quand les hommes sont recrutés, il faut les former pour pouvoir bien servir ce matériel», a justifié le colonel major DIARRA, coordinateur des centres de formation militaires.

Boubacar Diakité Sarr

ÉchosMédias

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