Dans la perspective noble et louable de booster les recettes douanières par tous les moyens en dépit du difficile contexte économique que le Mali traverse depuis une douzaine d’années, le Directeur général des Douanes, le Général Amadou Konaté, ne veut rien laisser au hasard ce, aux fins de répondre avec satisfaction aux attentes des plus hautes autorités qui, pour le compte du Budget d’État 2024, ont fixé l’assiette pour l’administration douanière à 795 milliards de FCFA…
Aussi, le 18 juillet 2024, l’inspecteur général Konaté signe la décision n°0004/MEF/DGD annonçant des changements à la tête de certaines structures de recettes et la mutation de plusieurs agents pour plus d’efficacité.
Malgré la crise que vit le Mali, les objectifs de recettes annuelles flambent au niveau de tous les services d’assiette et de recouvrement comme la Douane, les Impôts, le Trésor, les Domaines et le Cadastre.
Pour la Direction générale des Douanes, il s’agira de présenter à l’heure du bilan, au 31 décembre 2024, un résultat d’au moins 795 milliards de FCFA mobilisés. Les stratégies pour y parvenir appartiennent au génie du premier responsable. Mais, l’une d’elle passe par la mise en place d’un directoire compétent, de chefs de services tout aussi, et le placement d’hommes de terrain commandos qu’il faut à la place qu’il faut. L’Inspecteur général Amadou Konaté, Directeur général des Douanes, vient de procéder à une vaste affectation du personnel dans la but de répondre à cette exigence de l’Etat. Ainsi, reconnu comme étant un bureau spécialisé qui joue un rôle important dans le recouvrement des recettes au sein de l’Administration douanière, le Bureau des Régimes Économiques vient d’être placé sous le leadership de l’Inspecteur Haïdara Aïssata Haïdara, qui remplace ainsi le Col Chiaka Tanou admis au Bureau de l’Audit et du Contrôle Interne. Également, de son côté, le Col Major Oumar Hamama Cissé, quitte le Bureau du Contrôle de Transit pour celui du Contrôle de l’Audit et du Contrôle Interne. Quant au Bureau Principal de Samanko, il est placé désormais sous la responsabilité de l’Inspecteur Ibrahima Fily Soumaré.Pour sa part, l’Inspecteur Moulaye Nasser Haïdara a été promu Chef de Brigade du Bureau de Diboli. ; tandis que le Col Dramane Yattara, signe son retour à son ancien poste au Bureau des Produits Pétroliers en tant que Chef de Visite. Il remplace à ce poste l’Inspecteur Seydou M’Barakou Touré promu Chef de Division à la DRFRI. À Sikasso, dans le royaume du Kénédougou, le Bureau Principal de la région est désormais confié à un Inspecteur chevronné, en la personne du Col Seydou Sidibé, qui remplace à la tête du Bureau l’Inspecteur Souleymane Sall.S’agissant du Bureau des Douanes de Nioro, le Col Mamadou Thiam Diakité est le nouveau Chef de Bureau.Le Col Jacharie Saye est promu Chef de Cellule du Centre d’Expertise, une structure nouvellement créée au sein de l’administration douanière. Signalons que d’autres changements notoires ont été opérés par le Directeur général des Douanes et Vice-président de la Région OMD-AOC, Gal Amadou Konaté.
Ces différents mouvements visent sur l’efficacité dans le recouvrement des recettes douanières pour le budget d’État 2024. Ces derniers chamboulements au sein de la grande maison des soldats de l’économie prouvent que le Général Konaté ambitionne de battre à la fin du présent exercice budgétaire (2024) le record de recettes de l’année 2023 qui était de 758, 490 milliards de FCFA sur une prévision de 721,289 milliards de FCFA dont il est lui-même auteur. Pour rappel, en 2023, l’administration douanière avait atteint une réalisation de 105% avec un gap positif de 37,20 milliards de FCFA. Récemment Médaillé par les plus hautes autorités de la République du Niger, l’Inspecteur Général des Douanes Amadou Konaté est reconnu pour son sérieux comme étant le concepteur attitré de la modernisation de l’administration douanière, et où sa seule ambition est de battre le record de recettes douanières année après année.En 2022 et en 2023, sous sa direction, la Douane a pu relever les défis de recettes en dépit de la crise sanitaire (COVID-19) et sécuritaire ainsi que l’embargo et les sanctions imposées par la CEDEAO qui ont énormément affecté l’économie nationale freinant les activités à temps plein des acteurs du secteur économique.
El Hadj A. B. HAIDARA
Source : Aujourd’hui-Mali