Dans une correspondance datée du 02 Août 2024, adressée au premier ministre chef de gouvernement de la transition, l’expert-comptable Moussa Mara, non moins ancien premier ministre, renonce aux avantages financiers auxquels, il a droit au titre d’ancien premier ministre du Mali. Une initiative salutaire à l’heure où le pays s’attend à un sacrifice individuel de ses dignes fils et filles…
Le 02 Août 2024 Moussa Mara, l’ancien premier ministre du Mali sous le feu président Ibrim Boubacar Keïta « IBK », a adressé une correspondance à l’actuel premier ministre chef de gouvernement le Dr Choguel Kokala Maïga.
Dans sa correspondance dont nous n’avons la copie, il a expliqué sa décision volontaire de contribuer aux finances publiques de son pays, en demandant aux services compétents de cesser, avec effet immédiat ; le versement des indemnités suivantes : «les indemnités mensuelles de 700.000 FCFA, la prise en charge des factures d’eau et d’électricité, et la prise en charge de la ligne téléphonique mobile ».
Enfin, il se déclare disposé à discuter des modalités pratiques pour le règlement des factures concernées.
Pour rappel, Moussa Mara fut le premier maire en 2009, à notre connaissance, a déclaré ses biens à la prise de fonction, et à la fin du temps qu’il a fait à la mairie de la commune IV.
Aussi, quelques semaines après sa nomination au poste de premier ministre ; à sa prise de fonction comme à sa sortie, il a toujours eu à déclarer ses biens pour servir d’exemple en matière de respect des textes de la nation.
Plus loin, Moussa Mara a été le seul homme politique connu, pour avoir décidé pendant son mandat de député, à verser une partie de son salaire chose qui continue après son mandat de député, cette fois, sur fond propre dans un fond dédié au soutien des jeunes porteurs de projets.
Comment oublier ses contributions pour l’effort de guerre ?
Reconnaître le mérite d’un homme, n’est point synonyme de propagande ni de flatterie.
Pour autant, Moussa Mara a tracé la voie du patriotisme, qui ne saurait être du bout des lèvres, mais dans les actes que l’histoire retiendra car ; s’il est vrai que ce n’est pas le héros qui fait l’histoire, mais l’histoire qui fait le héros ; il est indéniable que l’histoire du Mali retient Moussa Mara parmi ses vaillants fils pétris de sens de responsabilité, qui trouvent leur bonheur dans le partage, la compassion et l’amour du prochain.
Puisse Dieu nous donner tant de fils et filles pour référence à la nouvelle génération de Mali Kura qui veut une progéniture de qualité et non de quantité dénuée de sens de l’honneur.
Jean S Soumah
ÉchosMédias