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Le président Azali Assoumani a accordé de nouveaux pouvoirs à son fils, Nour El Fath, lui permettant d’intervenir à toutes les étapes du processus décisionnel du gouvernement, après l’avoir chargé de la coordination des affaires gouvernementales le mois dernier…

Assoumani, 65 ans, dont la réélection en janvier a été entachée d’allégations de fraude électorale, a été accusé par des opposants dans ce pays de l’océan Indien de préparer son fils à le remplacer à la fin de son mandat en 2029. Il n’a pas commenté ces allégations.

Le président des Comores, Azali Assoumani, a récemment conféré de nouveaux pouvoirs à son fils, Nour El Fath. Ces pouvoirs lui permettent d’intervenir à tous les stades du processus décisionnel du gouvernement. En effet, Nour El Fath a été chargé de la coordination des affaires gouvernementales le mois dernier.

Âgé de 40 ans, Nour El Fath a occupé le poste de secrétaire général du gouvernement depuis le 1er juillet. Dans le cadre de ses fonctions, il évaluera les ministres et interviendra à toutes les étapes de l’exécution des décisions gouvernementales.

Cependant, des allégations de fraude électorale ont entaché la réélection d’Azali Assoumani en janvier, et ses opposants dans le pays de l’océan Indien l’accusent de préparer son fils à lui succéder à la fin de son mandat en 20291.

Il est important de noter que les Comores, un groupe de trois îles situées au large des côtes du Mozambique, ont été le théâtre d’une vingtaine de coups d’État ou de tentatives de coup d’État depuis leur indépendance de la France en 1975.

Azali Assoumani est arrivé au pouvoir pour la première fois en 1999 à la suite d’un coup d’État et a remporté quatre élections depuis 2002. Les réformes constitutionnelles de 2018 ont étendu l’obligation de rotation de la présidence entre les trois îles principales de tous les cinq ans à 10 ans.

Ainsi, Nour El Fath ne pourrait pas remplacer son père à la fin du mandat présidentiel en 2029, à moins que la constitution ne soit à nouveau modifiée.

Ces développements suscitent des débats et des interrogations quant à la succession politique dans le pays. Si vous avez besoin de plus d’informations, n’hésitez pas à me le faire savoir !

TRANSFORMATION DE L’UNION DES COMORES EN MONARCHIE DICTATORIALE

COMMUNIQE DU RIDJA-PACTEF :

Après sa soit disante « réélection » contestable et contestée, au mépris des institutions constitutionnelles de l’Union des Comores mais aussi en plein déni de la charte des Nations-Unies et du respect des droits fondamentaux, le colonel Azali Assoumani, que l’on pourra appeler désormais Guide , Grand Timonier , l’Esprit incarné, franchie un pas vers la Monarchie aux Comores.

En effet , le 6 août 2024 , dans une décision controversée et inconstitutionnelle , digne des régimes Monarchiques et dictatoriaux , le colonel Azali Assoumani a attribué à son fils des prérogatives présidentielles et constitutionnelles rappelant des pratiques monarchiques plutôt que démocratiques.

Ce texte de népotisme flagrant renforce les vives et légitimes inquiétudes quant à la légalité des actes qui seront pris en vertu d’un « Décret de la honte » manifestement inconstitutionnel et politiquement contesté.

Ce « Décret de la honte » constitue et marque un tournant critique et inquiétant pour l’avenir républicain et démocratique de l’Archipel des Comores .

Si d’aventure Azali Assoumani devait être indisposé son rejeton prendrait la place sans coup férir avec l’assentiment d’un parlement dévoué du type Corée du Nord , Syrie, etc . Voilà l’une des conséquences du coup d’État électoral commis le 14 Janvier 2024 avec la bienveillance de la communauté internationale, l’établissement d’un droit successoral pour la famille Azali qui pourra prétendre à la dignité de Sultan de l’Archipel des Comores ne semble pas préoccuper « ses partenaires » de la communauté internationale alors que la transformation progressive des Comores en une monarchie dictatoriale de fait menace non seulement la stabilité politique de l’archipel, mais aussi la cohésion sociale et l’état de droit qui sont essentiels pour le développement des Comores qu’elle prétend vouloir favoriser .
Les contre-pouvoirs, essentiels à tout système démocratique, sont tous sous la direction et le contrôle de ses enfants , sa femme , son neveu , ses cousins et ses affidés , ouvrant la voie à des abus de pouvoir et à une gouvernance autoritaire et familiale de l’État comorien .
Malgré les conséquences nocives et négatives de la politique monarchique et répressive du colonel Azali Assoumani sur l’équilibre géopolitique régional , la communauté internationale ne pipe mots, se rendant même complice des engagements financiers internationaux accordés à Azali Assoumani dans des conditions de légalité et de sincérité douteuses , sans se rassurer de la destination
effective des fonds alloués et laissant nos concitoyens dans la misère et la répression sans autre alternatives que de survivre ou partir dans l’indifférence générale
Face à cette situation préoccupante , le RIDJA-PACTEF fait appel aux forces progressistes comoriennes et aux forces vives africaines a réagir pour sauver les acquis démocratiques des Comores et contre le pouvoir Monarchique installé par le colonel Azali Assoumani.
Le peuple des Comores mérite un leadership qui respecte les principes républicains et oeuvre pour l’intérêt général plutôt que pour des intérêts familiaux restreints.
Pour le RIDJA-PACTEF, Le Bureau Politique .
Moroni , le 6 Août 2024

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