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Sous la supervision de l’huissier de justice, Me Noblesse, et des superviseurs désignés par le HCME, Mme Dalla Dramé a été de la plus belle des manières avec 248 associations, à la tête du Haut Conseil des Maliens de France à l’issue de l’Assemblée Générale Élective organisée par le bureau sortant le 30 juin dernier. Plus d’un mois après, elle n’est toujours pas installée dans ses fonctions. Pour cause : la mauvaise foi du président sortant qui, pour des raisons que nous ignorons, continue d’avancer des arguments à dormir debout pour reporter à chaque fois la passation de pouvoir. Quid des jeux troubles de certains candidats malheureux qui se retrouvent au sein de ce qu’on peut qualifier d’un « club de mauvais perdants »… Enfin, une source bien introduite nous apprend qu’une affaire de 80.000 euros serait derrière tous les jeux troubles du président sortant…

Incroyable, inexplicable, incompréhensible, mais vrai. A peine élue par une majorité fracassante sur les 5 candidats (Fatoumata Bouné, Issa Diallo, Hady Diarra et Mahamoudou Amadou Maïga) lors de l’Assemblée générale élective le 30 juin 2024, la nouvelle présidente du Conseil des Maliens de France, Mme Dalla Dramé, fait déjà face à ce qui pourrait être qualifié d’un ‘’ club de mauvais perdants’’ et d’un président de bureau sortant qui, selon les agissements jusque-là constatés par des Maliens de France , ne veut pas faire la passation de pouvoir. Pour quelle raison ? Lui seul, a la réponse cette question.

L’incontestable victoire de Dalla Dramé
Une des rares candidates à se présenter à la présidence du Haut Conseil des Maliens de France avec un projet riche, ambitieux, répondant aux exigences et aux besoins du moment, Mme Dalla Dramé a convaincu des milliers de Maliens basés en France. C’est pourquoi elle a gagné les élections haut la main devant ses adversaires.
Cette assemblée générale élective, il est important de le souligner, a été organisée par le bureau sortant du Haut Conseil des Maliens de France. Le vote a été fait sur la base du projet porté par chacun des candidats. Donc Dalla Dramé n’a pas été élue parce que les textes ont été favorables envers elle ou parce que les organisateurs de l’assemblée générale étaient en sa faveur, mais parce que son riche projet de campagne a plus convaincu les Maliens de France qui ont opté pour un leadership éclairé et avantageux.
Après sa victoire écrasante et incontestable, Mme Dalla Dramé a été félicitée par tous les candidats et les grandes fédérations associatives de France . Dans sa lettre en date du 02 juillet 2024, le candidat perdant, M. Issa Diallo a félicité Mme Dalla Dramé pour sa victoire à la tête du Haut Conseil des Maliens de France. Les autres candidats : Mahamoudou Amadou Maïga, Fatou Bouné, Hady Diarra ont tous reconnu et félicité la nouvelle présidente du HCMF pour son écrasante victoire. Mieux, cette victoire incontestée de Mme Dalla Dramé a été validée par le bureau exécutif national du HCME. Une attestation a même été décernée à la présidente le 9 juillet 2024.
Les jeux troubles du président sortant
Après avoir refusé de se représenter pour un second mandat et organisé l’assemblée générale élective, le président sortant du Haut Conseil des Maliens de France est accusé des « jeux troubles » contre son successeur, Dalla Dramé.
En effet, malgré l’élection incontestée de cette dernière comme présidente du HCMF, elle n’est pas toujours installée dans ses fonctions à cause, selon une source à Paris, de la mauvaise foi du président sortant dont l’attitude agace déjà la communauté malienne. « Après la brillante victoire de Mme Dalla Dramé à l’issue de l’assemblée générale du 30 juin, on devait normalement faire la passation de pouvoir . Mais le président sortant a souhaité qu’on attende 5 jours après l’élection afin de constater s’il y aurait de contestation de résultats. Après les 5 jours, il n’y a pas eu de contestations », explique notre interlocuteur qui a ajouté : « Il a ensuite demandé à attendre l’avis de Bamako sur l’élection. Le Bureau national a validé l’élection de Dalla Dramé et lui a même décerné une attestation en date du 9 juillet ». Ce n’est pas tout, le président sortant a trouvé un autre argument non convainquant , selon notre source, pour justifier un autre report. Cette fois-ci, indique notre interlocuteur, il a demandé à lui donner, lui et son bureau, le temps leur permettant de faire le bilan financier. « Mais après tout ça, ils sont allés ramasser dans les poubelles des foyers parisiens l’option selon laquelle on doit aller à une autre assemblée pour faire la passation de service. Cette disposition n’est prévue dans aucun texte de notre organisation », précise un membre influent de la communauté.
Une affaire de 80.000 euros derrière tous ces jeux troubles ?
Selon une source bien introduite, pendant l’assemblée générale du 30 juin 2024, le bureau sortant a encaissé des milliers d’euros. Aux dires de notre source proche du HCMF, chacune des nouvelles associations a payé 101 euros alors que les anciennes associations membres renouvellent leur cotisation annuelle à hauteur de 85 euros. « Pour les nouvelles et anciennes associations, le bureau sortant a encaissé près de 80.000 euros », précise notre interlocuteur qui estime que la mauvaise foi du président sortant de faire la passation de pouvoir serait dû à sa volonté de gérer cette somme avant de passer le flambeau à son successeur . « Pour cela, lui et ses acolytes sont entrain de marcher sur les textes de l’organisation », dénonce notre source qui fait une révélation croustillante : « La preuve des manœuvres de l’équipe sortante et de la commission électorale est la convocation le dimanche 28 juillet 2024 des délégués des candidats pour donner de l’argent à chaque équipe». A en croire notre interlocuteur, certains délégués dont ceux de l’équipe de Mme Dalla Dramé « ont refusé de prendre cet argent car ne voyant pas la légitimité d’une commission électorale dont la mission est censée être terminé le 30 juin 2024 à la proclamation des résultats ».
Pour notre interlocuteur, les 80.000 euros sont pour la communauté. « C’est pourquoi nous interpellons le président de la commission, M. Alassane Keïta, le trésorier général, M. Harouna Camara et le président sortant Demba Diabira de bien vouloir éclairer les Maliens de France sur la gestion de cette somme » , laisse entendre notre source.
La mauvaise foi du « club des mauvais perdants »
Ceux qui ont, à travers des articles de presse, attaqué la candidate Dalla Dramé la veille de l’assemblée générale élective du fait de sa popularité et de la cohérence de son projet en faveur des Maliens de France, n’ont certainement pas abandonné leur projet funeste. La preuve : depuis quelques semaines, certains d’entre eux, n’ayant toujours pas digéré leur échec, ont entamé une démarche dangereuse de déstabilisation du bureau de la nouvelle présidente. Leur objectif : chercher à discréditer l’élection de la nouvelle présidente qui, pourtant, a promis de travailler pour le bonheur des Maliens établis en France. Et dans un souci de rassemblement , elle avait convié tous les candidats battus à un diner de cohésion le lundi 01 juillet 2024. Notre source précise que tous ont répondu présents soit en envoyant des représentants pour certains ou la présence de certains candidats en personne.
Malgré tout, certains, visiblement opposés à la victoire de Dalla Dramé, évoque une ‘’ violation des textes du Haut Conseil des Maliens de France lors de l’assemblée générale élective. Le paradoxe est que l’assemblée générale a été organisée par le bureau sortant. La convocation a été faite de façon régulière, conformément aux textes de l’organisation et supervisé par un huissier de justice.
Ce qui paradoxale de la part de certains de ces candidats malheureux, c’est le fait de se dédire quelques jours et semaines après l’élection de Dalla Dramé comme présidente. D’abord, aucun d’eux n’a contesté sa victoire. Tous l’ont félicité et ont promis de l’accompagner pour le bonheur des Maliens établis en France. « Mon équipe et moi sommes disposés à vous accompagner dans la mesure du possible à atteindre vos objectifs tendant à donner satisfaction aux sollicitations de nos concitoyens. Au demeurant, nous sommes profondément résolus à contribuer positivement et efficacement à servir les intérêts de la communauté malienne de France dans un cadre démocratique et règlementaire », s’était engagé le candidat malheureux Issa Diallo, dans sa lettre adressée à la présidente Dalla Dramé le 02 juillet 2024. Comme lui, les autres candidats malheureux ont également promis d’accompagner la nouvelle présidente du HCMF. C’est beau comme promesse. Ça donne l’espoir d’un HCMF soudé et rassurant. De telles promesses pourraient même amener à rassurer sur la bonne foi de ces candidats malheureux. Mais quelques semaines après, joignent l’acte à la parole ? Non, selon ce qui nous revient de Paris.
En effet, selon une source bien introduite, « certains candidats malheureux ont mis en place un club de mauvais perdants pour mettre les bâtons dans les roues de la présidente Dalla Dramé ». Notre interlocuteur, visiblement très déçu, indique le « cercle triangulaire » des mauvais perdants « est dans un jeu suicidaire » pour le HCMF. « Sur du faux, ils manipulent et tentent de discréditer l’élection de la présidente qui a promis de rassembler les Maliens, qui a des initiatives salvatrices pour les Maliens de France. Leur plan machiavélique ne passera pas », laisse-t-il entendre.
JDD
Source : Malijet

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