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Dans le cadre de la rédaction de l’avant-projet de la Charte pour la Paix et la  réconciliation nationale, une rencontre s’est tenue, ce lundi 22 juillet au centre international de conférences de Bamako(CICB), entre les membres de la commission, les légitimités traditionnelles, les confessions religieuses et les communicateurs traditionnels…


Au nombre de plus de 200 participants, ils sont venus des six(6) communes de Bamako et ses environnants pour écouter et échanger avec Ousmane Issoufi Maïga et ses collègues, président de la commission chargée de rédiger l’avant-projet  de la Charte pour la Paix et la réconciliation nationale au Mali…


A sa prise de parole, l’ex-premier ministre a d’abord rappelé que lors de l’adresse à la nation en date du 31 décembre 2023, le président de la transition, colonel Assimi Goita a annoncé la tenue du Dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale. Ce Dialogue a, en effet , eu lieu sur l’ensemble du territoire national, dans les missions diplomatiques et consulaires. L’une des principales résolutions du Dialogue porte sur l’élaboration de la Charte pour la Paix et la réconciliation nationale. Ainsi, poursuivra le leader,  par décret n°384 du 28 juin 2024, le chef de l’Etat a mis en place la commission de rédaction de l’avant-projet de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. Aux invités de cette première journée d’échanges, Ousmane Issoufi Maïga signalera que la présente  charte doit constituer « un document de référence pour toutes initiatives, actions et activités qui concourent à la sécurité, à la paix, à la réconciliation et au vivre ensemble au Mali  ». Pour mener à bien cette nouvelle mission, la commission a alors envisagé une série de rencontres avec les forces vives, les personnalités et les personnes ressources du pays. D’où la tenue de cette rencontre. Comme souligné par Ousmane Issoufi, les autorités religieuses, les légitimités traditionnelles et les communicateurs traditionnels sont l’incarnation de la sagesse et de la compétence  dont le pays a besoin. Occasion également mise à profit par lui pour louer la qualité de la participation, voire des propositions importantes de ses invités  lors du DIM. Le président de la commission dit attendre d’autres propositions venant de cette couche pour la paix et l’entente entre maliens. A cette occasion, des représentants des chasseurs(donso), de même que ceux des communicateurs traditionnels ainsi que des chefs de quartiers et des leaders religieux se sont également exprimés. Alors que les chasseurs dénonçaient le manque de considération à leur égard pour presque tous les sujets d’intérêt national, des communicateurs traditionnels déploraient, quant à eux, le manque d’entente entre eux-mêmes. En tout état de cause, le président Ousmane Issoufi Maïga s’est réjoui de cette première rencontre « fructueuse » tenue dans la « courtoise et le respect mutuel ».

Source : Le Pays

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