C’est par des allusions à peine voilées qu’il a livré un message où l’accent est mis sur l’abus du pouvoir et la retenue nécessaire dans sa gestion. Les destinataires sont tout aussi connues. Il s’agit des autorités de transition, auxquelles le Cherif de Banconi rappelle leur finitude en ces termes : «beaucoup d’autres pouvoirs plus réguliers se sont succédé au Mali et ont connu terme».
Et le célèbre prêcheur de renchérir en indiquant que le pouvoir ne s’acquiert pas par la bravoure mais par un destin divin qui exige plus d’humilité de la part de son détenteur. Allusion est probablement faite aux multiples arrestations et privations de liberté qu’ont essuyé à la fois les hommes politiques et des religieux proches de son temple.
Mais ça n’est pas les seuls explication et signes révélateurs du froid qui affecte les rapports entre le président du HCIM et Assimi Goita. Il nous revient de bonne source que le torchon a commencée à brûler depuis l’échec de la médiation de Haïdara pour faire libérer les militaires ivoiriens arrêtés pour tentative de déstabilisation.
Comme pour en rien arranger à la chose, Ousmane Cherif Madani Haïdara est récemment apparu en territoire ivoirien où il s’est illustré par des propos dithyrambiques à l’endroit du président Alasssane Dramane Traoré, bête noire des présidents de l’espace AES.
Source : Le Témoin