La justice américaine a rejeté ce 15 juillet la plainte contre l’ancien président américain Donald Trump pour rétention illégale de documents secrets…
«Le greffier a reçu l’ordre de classer cette affaire. Toutes les audiences prévues sont annulées. Toutes les requêtes en cours sont rejetées», a fait savoir la juge de district Aileen Canon ce 15 juillet en Floride.
Trump était accusé d’avoir compromis la sécurité nationale en ayant conservé chez lui, dans sa résidence privée de Mar-a-Lago en Floride, des plans militaires ou des informations sur des armes nucléaires après la fin de sa présidence.
Il lui était également reproché d’avoir tenté de détruire des preuves. La procédure a été annulée pour vice de procédure, la nomination du procureur spécial Jack Smith, instructeur du dossier, ayant été jugée inconstitutionnelle.
«La Cour est convaincue que les poursuites du procureur spécial Smith dans ce dossier violent deux piliers de notre ordre constitutionnel: le rôle du Congrès dans la nomination de responsables en vertu de la Constitution et le rôle du Congrès dans l’autorisation légale des dépenses», a écrit la juge.
Une «ingérence» dans l’élection présidentielle, selon Trump Trump avait qualifié cette affaire pénale d’«ingérence» dans l’élection présidentielle de 2024.
Dans ses discours publics, il a rappelé que des documents secrets avaient été trouvés dans le bureau privé et au domicile de l’actuel président américain Joe Biden, ainsi que de l’ancien vice-président Mike Pence, mais qu’ils n’avaient pas été inculpés, tout comme l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton qui a, selon lui, détruit 33 000 e-mails contenant des informations confidentielles.
Trump a été jugé coupable le 30 mai dernier par la justice de New York dans l’affaire de l’ancienne actrice X Stormy Daniels pour «falsification comptable aggravée destinée à dissimuler un complot visant à dévoyer l’élection de 2016». Sa peine devrait être rendue en septembre.
Mais le 1er juillet dernier, la Cour Suprême lui a reconnu une large immunité pénale pour ses actes accomplis en tant que président dans son procès pour «complot en vue de renverser l’élection de 2020» lors de la journée de la prise du Capitole par ses partisans.
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Source : RT en français