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Tiémoko Traoré, dirpub « Le Pouce »
Certains responsables de la CEDEAO brandissent la menace d’imposition de visa aux ressortissants des pays de l’AES si ceux-ci venaient à rendre effective leur sortie de la CEDEAO. C’est une batterie de mesures que la CEDEAO prendrait à cet effet et qui impacteraient nul doute la libre circulation des personnes et leurs biens ainsi que le droit d’établissement…


Mais les pays de l’AES ne devraient pas appliquer la réciprocité. Cela pour une raison fondamentale: les nouvelles autorités des trois pays formant l’AES, motivent leur sortie de la CEDEAO par le fait que l’instance sous régionale est sortie de sa mission et devient un instrument de rétorsion contre les peuples qu’elle est appelée à défendre et protéger. Ce n’est plus une “CEDEAO des peuples”  mais une “CEDEAO contre les peuples”.
Dès lors, ces trois pays (le Mali, le Burkina Faso et le Niger) devraient-ils appliquer la réciprocité face aux mesures de rétorsion que la CEDEAO prendrait contre eux en cas de sortie définitive ? La réponse est non: le Mali, ni le Burkina, ni le Niger, ne devrait nullement imposer de visa aux ressortissants des pays membres de la CEDEAO. Ils (pays de l’AES) devront plutôt favoriser la libre circulation ainsi que le libre établissement aux ressortissants de ces pays, pour ainsi prouver qu’ils ont eu raison de quitter la CEDEAO pour créer l’AES des peuples.

El Hadj Tiémoko Traoré
Source : Le Pouce

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