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Joe Biden doit-il se retirer de la course à la présidentielle? Même au sein du camp démocrate, de plus en plus de voix s’élèvent contre sa candidature, alors que le président sortant multiplie les signes de fatigue. D’après les médias américains, son équipe de campagne a mis au point une stratégie pour le préserver…

Joe Biden, qui joue maintenant sa survie politique à chaque apparition publique, a fait jeudi deux nouvelles gaffes monumentales à l’occasion du sommet de l’Otan à Washington. Il a d’abord fait un lapsus entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine avant de s’emmêler à nouveau les pinceaux en confondant cette fois Donald Trump et Kamala Harris. Ces deux bourdes ne vont faire qu’alimenter le débat selon lequel il est inapte à se présenter à la prochaine élection présidentielle, le 5 novembre prochain.



Gestion de l’emploi du temps, barrières, prompteur…
Pour limiter la casse, son équipe de campagne use pourtant de tous les stratagèmes. Le Wall Street Journal s’est intéressé au “premier cercle de Biden’ qui tente de “minimiser les signes de l’impact de l’âge” grâce à une gestion “très active” de son emploi de temps. Des interviews sont refusées, ses déplacements sont contrôlés pour éviter un couac comme sa chute lors d’une cérémonie de remise de diplômes à l’US Air Force Academy en juin 2023.

Son intervention de jeudi soir était (très) attendue
Par exemple, sa présence à une simple soirée de collecte de fonds dans une résidence privée a été préparée “comme un sommet de l’Otan”, a rapporté un employé de la société qui a organisé l’événement au média Axios. “J’ai été surpris qu’un professionnel chevronné de la politique comme le président ait besoin d’instructions verbales et visuelles détaillées sur la façon d’entrer et de sortir d’une pièce”, poursuit-il. Autre élément pris en compte: la “barrière” entre le président et les journalistes pendant les conférences de presse, ces derniers étant parfois “tenus à des dizaines, voire des centaines de mètres” de lui.


Ses prises de parole sont donc moins nombreuses, alors que son aisance orale était autrefois l’un de ses points forts. Et il fait face à un prompteur qu’il peut lire pour le moindre de ses discours, même celui devant une dizaine de personnes. C’était d’ailleurs tout l’enjeu de son intervention pour les 75 ans de l’Otan: la Maison-Blanche avait promis “une conférence de presse de grand garçon”, sans prompteur. L’exercice a donc été raté.

Source: https://www.7sur7.be/

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