Certains responsables de la CEDEAO « ne sont pas sortis des anciennes méthodes de toujours faire peur aux populations », estime le ministre malien des Affaires étrangères…
C’est ainsi que Abdoulaye Diop, ministre malien de Affaires étrangères, a réagi sur l’hypothèse d’introduction d’un régime de visa pour les habitants de l’AES de la part de la CEDEAO.
Certains responsables de la Communauté « ne sont pas sortis des anciennes méthodes de toujours faire peur aux populations, de faire du chantage, d’utiliser une population comme une arme pour créer les problèmes », a lancé Abdoulaye Diop.
« Nos populations ne doivent pas servir de boucliers », a-t-il indiqué. Il a pourtant souligné qu’il n’y avait aucune référence à de probables restrictions dans le communiqué final de la CEDEAO.
Le 7 juillet, le président de la Commission de la CEDEAO, lors du sommet de la Communauté à Abuja, a évalué l’impact potentiel du retrait du Mali, du Burkina et du Niger sur la libre circulation des personnes dans la sous-région. Le retrait du Niger, du Mali et du Burkina de la CEDEAO « affectera les conditions de voyage et d’immigration des citoyens de ces trois pays, car ils auront désormais à mener des démarches en vue de l’obtention d’un visa avant de voyager dans la sous-région », a ainsi déclaré Omar Alieu Turay.
Source : sputniknews