La présidence palestinienne a rejeté dimanche toute présence étrangère sur les territoires palestiniens, en réponse aux déclarations israéliennes appelant à la remise de la bande de Gaza aux forces internationales…
Dans une déclaration diffusée par l’agence de presse officielle WAFA, Nabil Abu Rudeineh, porte-parole de la présidence, a déclaré « qu’il n’y a aucune légitimité pour une quelconque présence étrangère sur les territoires palestiniens et que seul le peuple palestinien peut décider qui gouverne et gère ses affaires ».
Il a souligné que le gouvernement israélien « se fait des illusions s’il pense pouvoir décider du sort du peuple palestinien et consolider l’occupation en faisant intervenir des forces étrangères ».
Le porte-parole a qualifié l’Organisation de libération de la Palestine de seul représentant légitime du peuple palestinien, qui « détient l’autorité légale sur l’ensemble du territoire palestinien, y compris Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem ».
Vendredi, la radio publique israélienne Kan a rapporté que le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant avait discuté du plan de la phase de transition pour Gaza lors de sa visite aux Etats-Unis il y a quelques jours.
Le plan serait supervisé par un comité de pilotage dirigé par les Etats-Unis et impliquant des pays arabes modérés, selon la radio.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a fait l’objet de nombreuses critiques, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, pour ne pas avoir présenté un plan d’après-guerre clair dans la bande de Gaza.
Israël a lancé une offensive d’envergure dans la bande de Gaza en représailles à une attaque du Hamas à la frontière sud d’Israël le 7 octobre 2023, au cours de laquelle environ 1.200 personnes ont été tuées et plus de 200 autres ont été prises en otage.
Source : Xinhua