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Le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement Mali (Remapsem-Mali) a organisé le 14 juin 2024, un webinaire sur l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre, et si on en parlait?…
Aminée par le directeur de la science, des services et des systèmes pour tous au siège de l’Onusida à Genève, Suisse, Dr. Fodé Simaga, le directeur pays de l’Onusida au Benin et au Togo, Éric Verschueren.
D’entrée en jeu, le directeur pays de l’Onusida au Benin et au Togo, Éric Verschueren, la prévention des nouvelles infections chez les enfants et les femmes enceintes fait partie du troisième pilier de l’Alliance Globale pour l’Elimination du VIH/Sida chez les enfants. Selon lui, cette approche implique aussi les hommes.
Le directeur de la science, des services et des systèmes pour tous au siège de l’Onusida à Genève, Suisse, Dr. Fodé Simaga a indiqué que la situation de l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH reste préoccupante en Afrique du l’Ouest et du Centre. Selon lui, dans ces régions, 50% des femmes enceintes ne sont pas sous traitement antirétroviral. Les conférenciers déplorent que la couverture antirétroviral (ARV) des enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre est 37%. Dr. Simaga dira que pour traiter les femmes enceintes, il faut d’abord les trouver, les identifier et les sensibiliser. Face à cette situation, Dr. Simaga a tiré la sonnette d’alarme en vue de faire avancer la lutte dans la région. Il a annoncé qu’en plus de la société civile, les chefs religieux et coutumiers doivent être impliqués afin de toucher un grand nombre de femmes. Selon lui, si le traitement qui marche est là, il n’est pas cher et très souvent financé par des partenaires extérieurs. Pour lui, il faut que les femmes soient identifiées et repérées. «L’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant est possible », a-t-il déclaré.
Mahfila Coulibaly
ÉchosMédias
