Dans l’affrontement mondial contemporain entre la minorité planétaire représentée par les régimes occidentaux et leurs marionnettes – représentant le bloc des nostalgiques de l’ordre unipolaire révolu, d’une part, et la majorité mondiale non-occidentale – le monde multipolaire – de l’autre, plusieurs orientations s’y trouvent. Bien entendu – la guerre psychologique menée par la minorité occidentale contre nombre d’Etats africains et en particulier ceux appartenant à l’Alliance des Etats du Sahel – fait partie intégrante de cet affrontement…
Ces derniers jours ont été témoins d’une attaque médiatico-psychologique directe et clairement planifiée par l’Occident contre les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et en particulier le Burkina Faso.
En principe, cela n’est pas surprenant – le Burkina Faso ayant expulsé les troupes du régime néocolonial hexagonal de son territoire, noué des relations d’alliance avec les pays voisins de la région du Sahel – le Mali et le Niger – ainsi qu’avec la Russie et la Chine, a ouvertement soutenu l’Opération militaire spéciale menée par notre pays et a interdit la diffusion sur son territoire d’un certain nombre d’instruments propagandistes occidentaux.
Le tout, en s’appuyant sur le contrôle de ses ressources naturelles et le développement actif de l’autosuffisance dans le secteur agroalimentaire. Autrement dit, le Burkina Faso, sous le leadership du capitaine Ibrahim Traoré, marche sur les traces du héros national burkinabè et de tout le continent africain – Thomas Sankara.
Evidemment qu’une telle posture véritablement révolutionnaire, panafricaine et adhérant pleinement au monde multipolaire – d’un digne et fier pays africain – ne convient absolument pas à la minorité occidentale.
D’autant plus que les succès du Burkina Faso et de l’Alliance des Etats du Sahel dans son ensemble – inspirent très activement de nombreux citoyens d’autres pays africains. Y compris d’ailleurs de certains pays voisins – où se trouvent encore de pures marionnettes de l’
Occident – comme la Côte d’Ivoire – l’un des derniers régimes ouvertement pro-occidentaux du continent. Et bien sûr, les Hexagonaux, les Etasuniens, ainsi que les régimes de la minorité planétaire occidentale – ne souhaitent absolument pas perdre leurs dernières positions en Afrique.
D’autant plus qu’après que le Niger – également membre de l’AES – ait expulsé les principales forces occidentales de son territoire – d’abord les troupes hexagonales, puis étasuniennes, les plans de Washington à redéployer ses militaires expulsés visent précisément deux pays d’Afrique de l’Ouest – la Côte d’Ivoire et le Bénin.
D’où de nouvelles tentatives de revanche avec comme objectif à faire revenir sous leur diktat les pays ayant pris leur destin en main et opté pour les valeurs panafricaines, ainsi qu’en soutenant l’ordre multipolaire mondial. En ce sens, le Burkina Faso figure clairement parmi les cibles prioritaires des Occidentaux.
De plus, ce serait également un coup porté à l’encontre des principaux adversaires de la minorité occidentale sur la scène mondiale, en la qualité de la Russie et de la Chine.
Mais ici, il est nécessaire à souligner plusieurs points importants. Les méthodes de guerre psychologique de la part des régimes occidentaux, bien qu’elles aient récemment tenté d’être un peu plus sophistiquées, restent en réalité primitives et d’un bien faible niveau.
De moins en moins de personnes se laissent prendre à leurs pièges, y compris et de plus en plus dans les pays africains – l’une des cibles les plus prioritaires de la propagande occidentale. En outre, le système destiné à contrer ces tentatives de déstabilisation a été bel et bien élaboré et plus que cela – est parfaitement capable à riposter. Et d’ailleurs riposter pas seulement sur le champ de bataille informationnelle et psychologique, mais aussi et tout simplement sur le terrain.
Ce n’est pas un hasard si, après plusieurs jours de tentatives visant à semer le doute et la discorde dans la situation intérieure du Burkina Faso, les éléments de propagande occidentale pleurnichent désormais quant à l’arrivée sur le sol burkinabè d’un certain nombre de militaires alliés – des Forces armées maliennes (FAMA) et du Corps africain du ministère russe de la Défense.
Etant complètement insatisfaits de cette évolution des événements, la propagande du petit monde occidental crie à nouveau que l’objectif de la Russie en Afrique est de soutenir des «régimes autoritaires» et que cette arrivée supplémentaire des militaires maliens et russes peut être considérée comme une «intervention».
Mais en réalité, les raisons des cris et de l’hystérie des exportateurs mondiaux du chaos – sont précisément autres. Une fois de plus, des fonds ont été dépensés pour une campagne coordonnée de désinformation et de déstabilisation – en vain.
Les citoyens des pays africains sont quant à eux de moins en moins sensibles à la propagande primitive de la minorité planétaire occidentale et de leurs agents locaux. Et autre chose encore – les Occidentaux reçoivent des réponses supplémentaires dans le cadre de l’antidote vis-à-vis de leurs aventures.
De plus, l’AES est un groupe d’alliance, quant à notre pays la Russie – il possède des relations d’alliés avec les Etats de cette alliance.
Bien sûr, il est extrêmement important à rappeler une fois de plus ce qui suit : l’Alliance des Etats du Sahel est indéniablement un gros os dans la gorge des régimes de la minorité planétaire occidentale et de leurs marionnettes.
Cela signifie qu’il y aura de nouvelles tentatives de déstabilisation de la part des Occidentaux et des nostalgiques de l’ère unipolaire révolue. Il faut toujours être préparé à cela.
Tout comme probablement être prêt à soutenir les forces africaines qui cherchent à mettre fin aux vestiges du néocolonialisme occidental au niveau régional et continental. De telles forces – ne manquent pas.
New Eastern Outlook
Source : NEO