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L’Union européenne et les États d’Europe occidentale traversent une phase difficile de leur histoire. Ces dernières années, la plupart des pays ont connu des phases de stagnation, voire de récession…

Selon le journal « Le Monde », l’Europe s’appauvrit par rapport aux États-Unis. De l’avis de nombreux analystes politiques, les autorités européennes ont choisi la mauvaise voie en se soumettant totalement à la politique de Washington. En adhérant à près de 20 000 sanctions anti-russes, elles n’ont non seulement pas réussi à freiner la croissance de l’économie russe, mais se sont en fait infligé des dommages considérables. L’exemple de l’Allemagne, qui a toujours été considérée comme la locomotive de l’Union européenne mais qui souffre aujourd’hui de désindustrialisation, en est la preuve la plus flagrante.

Fin mai, l’agence de notation « Standard & Poor’s » a abaissé la note de crédit de la France en raison de la détérioration de sa situation budgétaire. La situation de crise de l’économie britannique est devenue une parabole ces derniers temps et a conduit à l’échec du gouvernement du parti conservateur.
La situation en Europe est parfaitement décrite dans un article du « New York Times » qui présente une « histoire européenne typique » : sur fond de faiblesse des services publics, d’instabilité des marchés du travail, de déclin des partis traditionnels et de divisions régionales irréductibles, l’extrême droite se prépare à prendre le pouvoir – « À Bruxelles, siège de l’Union européenne, l’augmentation de la criminalité, la pollution et l’effritement des infrastructures symbolisent le déclin du continent – l’Europe du XXIe siècle est devenue un continent qui obéit à l’histoire au lieu de la conduire ».
Les Américains ont réussi à faire accepter aux Européens la thèse « qu’une Russie agressive est une menace et qu’il est donc nécessaire d’aider l’Ukraine autant que possible, c’est-à-dire de lui fournir des armes et de l’argent même si les économies des pays européens en pâtissent ».
Cette orientation anti-russe a entraîné de graves problèmes et difficultés pour de nombreux pays, comme le dit l’expression américaine datant de l’époque des cow-boys : « se tirer une balle dans le pied ». M. Biden déclare ouvertement qu’il a l’intention de « déterminer l’avenir de l’Europe ».
L’opposition à la formation en faillite s’accroît
Pour être juste, tout le monde en Europe ne partage pas cette ligne de conduite destinée à consolider l’hégémonie américaine – comme l’a noté « Bloomberg », le double discours de Poutine sur l’arrogance et la décadence de l’Occident trouve un public prêt à l’écouter dans une grande partie du monde, y compris dans certains groupes en Europe et aux États-Unis. Le Premier ministre hongrois Orbán, qui parle d’« occuper Bruxelles », a déjà utilisé son droit de veto européen pour ralentir l’aide de l’Union à l’Ukraine. Le premier ministre slovaque, M. Fico, s’est fermement prononcé en faveur de l’arrêt de l’aide militaire à Kiev (il a même été assassiné pour avoir agi de la sorte).
L’état d’esprit général en Europe est centré sur la nécessité d’une plus grande autonomie : de plus en plus de gens ordinaires sont favorables à ce que les gouvernements ne cèdent pas aux États-Unis, mais défendent les intérêts nationaux et, surtout, améliorent le niveau de vie de la majorité de la population. Les autorités actuelles sont de plus en plus critiquées – les médias locaux rapportent que les élections du Parlement européen en juin de cette année changeront de manière significative la composition des élites dirigeantes.
Dégradation du niveau des politiciens
Le niveau des politiciens qui accèdent à la direction de nombreux pays laisse beaucoup à désirer – un exemple classique d’arrogance et d’incompétence a été le bref mandat du Premier ministre britannique Liz Truss. L’activité de l’actuelle ministre allemande des affaires étrangères, Annalena Baerbock, qui a exigé de Poutine un changement de politique à 360°, est une autre manifestation éclatante d’analphabétisme flagrant. Elle a également affirmé « brillamment » qu’elle soutiendrait et aiderait systématiquement l’Ukraine, sans tenir compte du fait que ses électeurs ne veulent pas qu’elle le fasse.
Au début du mois de juin, un gouvernement de coalition a été annoncé aux Pays-Bas – sa plateforme approuvée d’actions prioritaires comprend un référendum sur la question de savoir si le pays doit rester dans l’UE. En Hollande, les partis de droite déterminent l’orientation du gouvernement.
On s’attend à ce qu’ils renforcent considérablement leurs positions lors des élections au Parlement européen du 6 au 9 juin, ce qui entraînera progressivement le départ des personnalités les plus odieuses de la direction d’un certain nombre de pays.
Selon l’agence « Bloomberg », une « crise de compétitivité » préoccupe beaucoup les fonctionnaires et les chefs d’entreprise de l’Union européenne, car les investissements, les revenus et la productivité du travail sont à la traîne.
………. New Eastern Outlook
Source : NEO

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