La proposition de loi «Prévenir les ingérences étrangères en France» a été adoptée définitivement à l’Assemblée nationale le 5 juin au soir. Un texte voté par un faible nombre de députés et critiqué du bout des lèvres par les oppositions. Avec 138 voix pour et dix contre, l’Assemblée nationale a voté le 5 juin la proposition de loi présentée à l’initiative de la majorité présidentielle portant sur les ingérences étrangères…
Le texte a été critiqué par les oppositions qui n’ont cependant pas fait obstacle à son adoption. Le RN a soutenu le texte Une «petite loi […] très loin des enjeux» : le député Rassemblement national (RN) Kévin Pfeffer a témoigné de l’ambivalence de son parti face à la loi sur les ingérences étrangères.
Le parti dirigé par Marine Le Pen à l’Assemblée nationale a en effet soutenu le texte tout en se montrant critique sur celui-ci.
La présidente du groupe avait ainsi expliqué dans la matinée que son parti voterait ce texte et que son groupe avait «même proposé un amendement pour créer un délit d’ingérence». «Renaissance a refusé de le voter», avait-elle ajouté.
LFI s’y oppose De leur côté, les communistes et La France insoumise (LFI) se sont opposés au texte, sans que leurs parlementaires se mobilisent pour autant. Le député LFI Aurélien Saintoul a lui défendu une motion de rejet et dénoncé un texte qui «n’est pas seulement vide et inefficace [mais] dangereux».
L’Insoumis estime par ailleurs que la proposition de loi «prend prétexte de la lutte contre les ingérences étrangères pour réduire encore l’espace des libertés publiques».
L’opposition de gauche dénonce l’élargissement aux cas d’ingérences étrangères, à titre expérimental et pour quatre ans, d’un dispositif de surveillance algorithmique lancé en 2015 qui vise à repérer des données de connexions sur internet. Ce dispositif était jusqu’à présent limité au terrorisme.
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Source : RT en français